Relation d'aide- cpas-violence institutionnelle- travail social- don
J'ai effectué mon stage à l'hôpital Erasme au service de psychiatrie, plus précisément dans l'unité Sud-est qui s'occupe de patients adultes souffrant de divers troubles psychotiques.
En plus des médecins psychiatres, des infirmiers et du psychologue, l'équipe comprend une infirmière sociale qui se charge d'aider les patients ayant des difficultés d'ordre social.
En 2ème année, j'ai opéré mon stage au CPAS de Bruxelles, et j'ai pu observé que la relation qu'entretient l'assistant social avec l'usager est parfois fort asymétrique, en tout cas c'est ce que peut ressentir l'usager. Cette année à Erasme, j'ai vraiment pu remarquer la différence qu'il y avait dans la relation d'aide. Le patient se sent beaucoup moins rabaissé, il voit réellement l'infirmière sociale comme une aide. De plus, celui-ci se rend bien compte que s'il n'a pas droit à une aide financière du CPAS par exemple, ce n'est pas la faute de l'infirmière sociale.
La relation d'aide est une relation à trois pôles, il y a :
- le praticien, le travailleur social ;
- l'usager, le bénéficiaire de l'aide sociale
- et l'objet, le besoin à satisfaire.
La relation d'aide ne fonctionnera que dans la mesure où il y a représentation de ces 3 pôles dans l'esprit de chacun (usager, AS, institution).
Ainsi, la relation d'aide menace de devenir dysfonctionnelle si sont présents certains facteurs, à savoir le manque d'autonomie et la dépendance, le non-respect, la non-reconnaissance, le pouvoir et la relation asymétrique et enfin le manque d'estime de soi.
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