Code de la santé publique, centre de soins, suicide, épidémiologie, cancer du pancréas, cancer, fracture, ostéoporose, mycose, sonde urinaire, soins palliatifs, droits des patients en fin de vie, deuil, pudeur, respect de la dignité
Lors de mon premier jour de stage au centre de soins, j'entre dans la chambre de Madame N avec l'aide-soignante, pour lui proposer une collation et lui demander ses préférences pour celle-ci, car elle vient d'arriver dans le service. Ses affaires ne sont pas encore déballées, elle est assise sur le lit, l'air pensive. Elle nous dit qu'elle ne veut rien, qu'elle n'a ni faim, ni soif, et que son fils ne va pas tarder à arriver mais qu'elle ne veut pas rester seule le temps qu'il arrive. Je demande donc à l'aide-soignante s'il est possible que je reste un peu avec elle pour lui tenir compagnie, celle-ci me répond que c'est une bonne idée.
Je reste alors dans la chambre de la patiente, je l'aide à installer ses affaires, on commence à discuter un peu, de mon stage, de l'établissement, du temps qu'il fait dehors. Au bout de quelques temps, je lui demande si elle veut boire un peu d'eau, ou si elle a besoin de quelque chose, elle me répond que non, mais elle me dit que je peux lui rendre un service, et que ce serait la seule chose qui lui tiendrait à coeur. Je la questionne alors sur ce service, et elle me répond qu'elle aimerait que je l'accompagne dehors, au bord du Doubs, pour qu'elle puisse s'y jeter, car elle voudrait mourir.
[...] Qu'est-ce que la pudeur, l'intimité et la dignité d'un patient dans les soins ? La pudeur est un sentiment personnel qui conduit à éprouver de la gêne ou de la honte devant l'évocation de choses intimes en particulier de nature sexuelle. Il paraît essentiel de poser la problématique du corps dans la relation de soin, l'acte de soin supposant toujours un regard, voire un geste sur le corps dénudé du soigné. La nudité, totale ou partielle, est une apparence que la personne malade peut prendre assez fréquemment lors des consultations, des soins, ou d'une hospitalisation. [...]
[...] La douleur et l'impotence fonctionnelle sont des symptômes prédominants en cas de fracture. Il existe plusieurs traitements selon la gravité de la fracture : le traitement orthopédique, consiste en l'immobilisation du bras, coude au corps, par une écharpe. Le traitement chirurgical, nécessaire lorsque le déplacement est important et le pronostic fonctionnel de l'épaule est engagé, nécessite la mise en place de matériel d'ostéosynthèse, suivie par une immobilisation afin de limiter le risque de déplacement secondaire. Un traitement médicamenteux contre la douleur est instauré dans les 2 cas et la rééducation est débutée après 1 mois d'immobilisation s'il s'agit d'un traitement orthopédique, et quelques jours après l'intervention chirurgicale si la fracture est stable. [...]
[...] Processus décisionnel en cas de patient inconscient ou arrêt des traitements. « La personne malade a droit au respect de sa dignité. Elle a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur et d'être informée sur son état de santé. Elle peut désigner une personne de confiance. Le médecin doit respecter la volonté de la personne après l'avoir informée des conséquences de ses choix. » Le souhait de la personne malade peut être soutenu par la rédaction de directives anticipées et la désignation d'une personne de confiance. [...]
[...] Les symptômes de la mycose vaginale sont des démangeaisons, des irritations ou des brûlures vaginales et une irritation à l'entrée du vagin. De plus, la vulve est souvent enflammée et présente un aspect rouge, des douleurs se font ressentir à la miction et lors des rapports sexuels. Enfin, on constate des pertes vaginales blanches et épaisses. Pour traiter les mycoses, on utilise des médicaments antifongiques sous forme de crème, pommade, spray, poudre, comprimé ou ovule. En quoi consiste un sondage urinaire ? [...]
[...] Il n'est plus exceptionnel qu'une personne en fin de vie exprime un désir de mort, voire de suicide assisté ou d'euthanasie. Confrontés à une telle situation, le soignant est amené à faire, avec le patient, un travail d'explicitation, afin de comprendre le réel sens de la demande. Il se doit de proposer une discussion ouverte, permettant d'aborder avec le patient ses attentes et ses craintes, ses connaissances quant aux options de soins disponibles en fin de vie, ses ressources et ses souffrances. [...]
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