En France, l'obésité constitue un problème majeur de santé publique du fait de l'importance de sa prévalence et de son évolution, notamment chez l'enfant. Le pourcentage d'enfants présentant un excès pondéral (situés au-dessus du 97e centile des courbes de corpulences françaises) est passé de 3% en 1965 à 5% en 1980, 12% en 1996 puis 16% en 2000. Il est, par conséquent, en nette progression.
Alerté par les autorités sur le sujet, le Premier ministre a annoncé le programme national nutrition santé (PNNS) lors du discours de clôture des Etats généraux de l'alimentation le 13 décembre 2000. S'appuyant sur les travaux réalisés notamment par le Haut comité de la santé publique, le PNNS a été lancé par le ministre chargé de la santé le 31 janvier 2001. Ce programme sur 5 ans (2001-2005) se fixe comme objectif général l'amélioration de l'état de santé de l'ensemble de la population en agissant sur l'un de ses déterminants majeurs : la nutrition.
L'obésité chez l'enfant est en augmentation dans la plupart des pays. En Martinique, l'enquête ESCAL (Enquête sur la Santé et les Comportements Alimentaires) menée auprès de 461 jeunes âgés de trois à quinze ans démontre que près d'un enfant sur 4 (24%) souffre d'un problème de surcharge pondérale. Les filles semblent plus nombreuses que les garçons (27% contre 20%) (...)
[...] Vers l'âge de six ans, les enfants de corpulence normale paraissant minces, l'impression clinique peut être trompeuse. Ainsi, l'excès pondéral des enfants dont l'IMC se rapproche du 97e centile peut ne pas paraître évident cliniquement si la courbe de corpulence n'est pas tracée. On peut gagner du temps sur la prise en charge en se fiant à la courbe de corpulence plutôt qu'au seul regard clinique. La courbe d'IMC peut révéler un enfant qui prend du poids de façon excessive sans que son aspect extérieur et parfois même sa courbe de poids n'aient alerté ; d'où l'intérêt d'un tracé régulier. [...]
[...] Il a une santé plus fragile et est en moins bonne forme physique. Il est vite essoufflé et ne peut pas jouer aux mêmes jeux que ses copains car il est fragile. Les ennuis articulaires (douleurs aux genoux, au dos, etc) peuvent rapidement affecter la vie de l'enfant et réduire ses possibilités sportives. D'un point de vue esthétique, la peau se détend trop vite et perd de son élasticité, ce qui provoque des vergetures. Outre les risques physiques que peuvent provoquer l'obésité, les enfants obèses sont touchés par les effets psychosociaux de l'obésité. [...]
[...] Mc Gregor ne vise aucun produit en particulier, mais déclare : « Une preuve en cache une autre, manger trop de sel est alarmant pour la santé des enfants, alors que des fabricants ont pris des mesures pour réduire le niveau de sel contenu dans le pain et les céréales – la principale source de sel pour les enfants-, l'industrie alimentaire a encore beaucoup à faire en cette matière ». I – Les habitudes alimentaires • Le grignotage. Cela révèle souvent la difficulté de dire non à l'enfant et d'instaurer un rythme alimentaire basé sur quatre repas variés. • La grande majorité des enfants prend un petit déjeuner. La collation n'est pas justifiée et constitue un apport alimentaire supplémentaire. [...]
[...] • La forte consommation de féculents, à savoir les céréales ajoutées dans les biberons de lait chez les plus petits et les pâtes, pommes de terre, riz et gâteaux chez les plus grands, se fait souvent au détriment de la ration de légumes et de fruits qui doit être augmentée, voire réintroduite pour certains. • La trop grande consommation de lipides sous forme de graisses cachées : chips, frites, sauces, gâteaux, glaces, viennoiseries, etc ; • Une ration excessive de protéines au repas de midi avec un apport journalier dépassant le plus souvent les 10g/année d'âge et par jour. • La consommation d'aliments en forte teneur en sel. [...]
[...] Elles s'essoufflaient quand elle courait. En outre, le parent de l'une de ce petites filles, en venant la chercher l'après midi, lui apportait toujours un gâteau. Mais ce qui m'a particulièrement frappée, c'est que lors du déjeuner, systématiquement elle se faisait resservir. La directrice, à qui j'en ai parlé, m'a montré, à l'aide d'une courbe de santé vierge, qu'elle présentait un surpoids par rapport à son âge (30 mois). Elle m'a également dit qu'elle avait fait un malaise diabétique à 13 mois et qu'à 17 mois, le médecin de la famille avait décelé une pathologie. [...]
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