Journal d'étude clinique - Formation éducateur spécialisé

Extraits

[...] Les quatre éducateurs des Chupachups et Mr M. étaient d'accord pour que Mme N. vienne chercher Ria à 15h au foyer et qu'elle la ramène pour 21h. La mère et la fille sont donc parties ensemble dans un salon de coiffure pour que Ria puisse refaire son tissage. Le salon est situé à une quinzaine de kilomètres de la MECS. Ria nous a appelé un peu avant 21h pour qu'on vienne la chercher, car sa mère avait dû partir suite à un imprévu. [...]

[...] Ce temps permet à l'équipe d'exposer une ou deux situations qui ont posé problème les semaines passées. Deux moyens de communication formelle sont mis en place à la MECS, il y a le cahier de transmission, qui permet à chaque éducateur sur son unité d'informer ces collègues des informations dont il a eu connaissance et du déroulement de la journée. Et deux groupes WhatsApp, un pour communiquer avec les éducateurs de son unité et un deuxième avec l'ensemble des professionnels de la structure. [...]

[...] (éducatrice référente des trois enfants), Mr D. (l'éducateur référant de l'aide sociale à l'enfance) et Mr P. (le chef de service de l'aide sociale à l'enfance). L'objet de la synthèse était sur l'augmentation des week-ends à domicile ou non. Il en est ressorti que Serge avait beaucoup de mal à dormir surtout lorsqu'il rentrait de week-end chez sa mère. Mr D. pense que c'est dû au temps passé devant les écrans, car ce problème est récurrent. De plus, ce fait est confirmé par E. [...]

[...] et moi-même souhaitions contacter l'ASE pour les tenir informer que nous n'avions pas de nouvelles de Mme N. qui était censée rentrer il y a un peu plus d'une semaine et qui n'est donc pas venu le mercredi après-midi voire Serge. Cependant, les deux autres éducateurs des Chupachups (A. et J.) souhaitaient que nous attendions encore quelques jours pour qu'elle se manifeste, car c'est assez récurrent. C'est déjà arrivé que Mme N. ne donne pas de nouvelles pendant plusieurs semaines même lorsqu'elle ne part pas en séjour. J. et A. [...]

[...] Car les enfants et nous même étions inquiets. Quant à A. et J., eux, voulaient attendre un peu de voir les raisons qui poussaient la mère à ne pas donner de nouvelles. Ils ne sont pas étonnés que la mère n'ait pas les mêmes codes sociaux que ceux de France et qu'elle n'ait pas pour habitude de devoir rendre des comptes à une institution. Même s'ils n'acceptent pas qu'elle ne le fasse pas, ils le comprennent. Cela peut être dû à la différence culturelle entre la mère et les éducateurs. [...]