Léo Kanner décrivit donc pour la première fois, en 1943 dans son article original « Autistic disturbances of affective contact », l'autisme infantile précoce.
Dans son travail, Kanner décrivait, chez 11 enfants âgés de 2ans et demi à 8 ans, un syndrome autistique déjà constitué et présentant un certain nombre de caractéristiques cliniques. Le principal trouble, précisait l'auteur réside dans « l'inaptitude des enfants à établir des relations normales avec les personnes et à réagir normalement aux situations, depuis le début de leur vie ».
La description de Kanner, qui concerne des enfants déjà grands et chez lesquels le syndrome évolue depuis quelques temps déjà, garde son actualité. Elle met l'accent sur un certain nombre de traits spécifiques communs présentés par ces enfants qui sont le retrait autistique, le besoin d'immuabilité, les stéréotypies, les troubles du langage et l'intelligence (...)
[...] 1-La socialisation de l'enfant. La socialisation peut se définir comme « un processus par lequel le nourrisson devient progressivement un être social, par le double jeu de l'intériorisation (de valeurs, de normes et de schémas d'action) et de l'accès à multiples systèmes d'interaction (interlocution, intersubjection, co-opération) »[9]. Si tous les courants de pensée s'accordent sur cette définition, il y a de nombreuses divergences quant à la nature et aux fonctions de la socialisation, mais aussi quand à la participation active ou non, de l'enfant au développement de sa personnalité, de sa socialisation. [...]
[...] Ils servent à signifier quelque chose à l'enfant autiste mais ils doivent surtout lui permettre de pouvoir s'exprimer. Dans la pratique de tous les jours, on s'aperçoit que l'enfant ne les utilise pas spontanément. L'éducateur doit le guider dans cette utilisation et lui permettre d'exprimer ses besoins et ses désirs. Pour être efficace, l'utilisation de pictogrammes nécessite une participation active de l'ensemble de l'équipe à ce mode de communication. Cependant il arrive que le déficit intellectuel de l'enfant ne permette pas la reconnaissance du contenu de l'image. [...]
[...] ; J., à nouveau me renvoie la balle. Je lui explique alors qu'il peut l'envoyer à ses autres camarades ce qu'il fait par la suite mais uniquement à ma demande et en m'interpellant par un « Pascal Pascal » Et en s'assurant de la bienveillance de mon regard comme pour valider son action. Je le congratule donc et lance un grand « Bravo J., c'est ça, continue » Il répond alors par un éclat de rire et un dynamisme qui lui fait habituellement défaut. [...]
[...] Les nouveaux jeux qui apparaissent au 19ème siècle sont surtout des jeux de lecture, l'alphabétisation de masse étant un des défis de l'époque. C'est aussi au 19ème siècle que le jeu et le jouet s'installent définitivement dans la pensée pédagogique, même si les débats restent toujours vifs à ce sujet tout au long du siècle. Dès le début du siècle, la place du jouet est acquise pour le développement de l'enfant (il commence à pénétrer dans les enceintes des écoles maternelles). [...]
[...] Des modifications mêmes minimes de son milieu de vie, peuvent être à l'origine de manifestations d'angoisses ou de colère. Il n'est donc par rare pour un enfant autiste d'avoir des conduites ritualisées de vérification de son environnement comme pour s'assurer de l'absence de changement de celui-ci. A ce sujet, Kanner souligne l'extraordinaire mémoire dont peuvent faire preuve certains enfants concernant l'environnement tel qu'il était initialement. Les stéréotypies. Il s'agit de gestes que l'enfant exécute de façon rythmique et fréquemment répétée durant la journée et qui semblent lui procurer une excitation intense. [...]
Référence bibliographique
Format APA en un clicLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture