L'initiation citoyenne, une question d'adaptation réciproque

Extraits

[...] (Assistante en science politique UCL) : Citoyenneté obligée : Droits obligatoires : des contraintes qui libèrent ? Agenda interculturel n319 janvier 2014, P Documents Internet Documents PDF BERTAUX R., L'insertion : Conceptualisation et pratiques – Orientations de l'action, Texte réalisé d'après une conférence du 16 décembre 2004, En ligne : http://www.google.be/url?q=http://www.roger- bertaux.com/data/news/bertaux-insertion-conceptualisation-et- pratiques- orientations-action.pdf&sa, P.1 http://ec.europa.eu/regional_policy/sources/docgener/panorama/pdf/mag26/mag2 6_fr.pdf, Inforegio panorama, Politique européenne de cohésion 1988-2008 : Investir dans l'avenir de l'Europe, N° 26 – juin 2008 ULB : www.ulb.ac.be/socio/germe/ documentsenligne/polmut1.pdf, BEN MOHAMMED N. [...]

[...] Concrètement, j'ai remarqué une nette évolution par rapport aux interventions des apprenants qui s'exprimaient davantage entre eux et avec les assistants sociaux lors des séances. La spécificité de nos groupes est qu'ils étaient déjà formés au préalable et leurs membres avaient donc une expérience en commun. Par contre, les démarches que nous avons entreprises avec les personnes étaient nouvelles pour ces dernières. En effet, nous avons proposé des activités telles que : → des jeux « brise-glaces » : ceux-ci aident à la connaissance des autres, ils sont préalables à la thématique qui sera abordée et a pour finalité de détendre l'atmosphère ainsi que de préparer les membres à ce qui va suivre. [...]

[...] L'hypothèse que j'ai émise en introduction de ce travail est celle selon laquelle l'initiation citoyenne est une question d'adaptation réciproque. C'est cette hypothèse qui a guidé mon investigation et je suis à présent capable d'affirmer quelques éléments et d'y apporter une réponse partielle. Je pense que l'initiation citoyenne, telle qu'imaginée par les politiques, a nécessité et nécessite encore des adaptations à différents niveaux. D'abord, comme nous l'avons vu dans les deux premiers chapitres, ce sont les mouvements populaires de révoltes et autres qui ont mené à des programmes spécifiques qui ont pour but d'apporter une réponse à la population. [...]

[...] Les jeunes parce qu'ils étaient considérés comme « incapables » d'un point de vue intellectuel et n'avaient donc pas le droit d'exprimer leur point de vue ; 2. Les femmes étant donné qu'elles étaient dépourvues de capacité juridique à l'époque ; 3. Les immigrés/étrangers qui étaient strictement privés de droit, que ce soit au niveau politique ou financier (exemple : possession de terres). De plus, la situation était telle qu'un citoyen comptait pour trois étrangers ; 4. Les esclaves. Voici donc l'idée générale du fonctionnement de ce qui a été à l'origine de ce que l'on appelle aujourd'hui la citoyenneté. [...]

[...] En y réfléchissant, cela pose de nouvelles questions par rapport à l'origine d'un projet, quel qu'il soit. En effet, celui-ci est censé avant toute chose répondre aux besoins et attentes des personnes et non à satisfaire la volonté individuelle d'un travailleur social sur base de ses propres représentations Difficultés liées aux subventionnements J'aimerais aborder à présent la question de subsidiation en précisant qu'un projet de cohésion sociale dans un CASG n'est pas habituel. En effet, comme nous l'avons vu dans la partie sur la cohésion sociale, l'ASBL Solidarité Savoir entre dans un projet descendant de cohésion sociale et c'est paradoxal par rapport à la façon dont elle devrait fonctionner, c'est-à- dire de manière ascendante. [...]