Etre mère en Allemagne n'est pas chose aisée. En effet, c'est un emploi à plein temps ! En me promenant dans les rues de la ville où logeait ma famille d'accueil je n'ai pas vu de crèche, pour la simple raison qu'il n'y en avait pas ! En matière de structure d'accueil de la petite enfance, l'Allemagne souffre d'un déficit quantitatif, c'est un enjeu prioritaire du gouvernement ces dernières années. Ainsi, y avait-il des places en crèche pour seulement 3% des enfants âgés entre 6 mois et 3 ans en fin 2002. La relation entre le nombre d'enfants en âge d'aller en crèche et les places disponibles diffère nettement entre les anciens Landër (3% des enfants de cette tranche d'âge obtiennent une place) et les nouveaux Länder de la République fédérale (37% de ces enfants obtiennent une place) (...)
[...] Des mesures ont été prises pour contrer ce phénomène. L'histoire de la législation européenne dans le domaine de la lutte contre la discrimination remonte au Traité de Rome (1957), qui a établi le principe de l'égalité de rémunération entre homme et femme. Par la suite, les principes d'égalité des genres et de l'égalité entre les femmes et les hommes sur le lieu de travail ont été inscrits dans les traités. Cependant, les Etats membres sont souvent loin de mettre en oeuvre et de faire respecter ces dispositions. [...]
[...] Le taux d'activité des femmes en Allemagne s'élève à Cependant, il y a une tension forte entre investissement professionnel et formation d'une famille. En effet des femmes ayant une formation supérieure restent sans enfant. Le taux de natalité de l'Allemagne est l'un des plus faibles (8,25 pour mille ou 1,3 enfants par femme) pour donner un ordre d'idée, on peut le comparer avec celui de la France qui s'élève à 13 pour mille habitants. Les allemandes ne font plus d'enfants : seulement 1,3 enfants par femme en Allemagne contre 1,9 pour les françaises. [...]
[...] Le nombre de familles à enfant unique augmente au détriment des familles plus nombreuses tandis que la proportion de femmes sans enfants progresse. En conclusion, concilier vie familiale et vie professionnelle en Allemagne se révèle compliqué. Mais la bataille est menée par une mère de sept enfants : la ministre de la famille : Ursula vor der Leyen à grand renfort de congés parentaux, d'infrastructures et d'aménagements du temps de travail. L'avenir des mères allemandes s'éclaircit au loin Mais la politique familiale est souvent critiquée, surtout par les partis plus conservateurs (démocratie-chrétienne ou les chrétiens-sociaux). [...]
[...] La France, en revanche, accuse un taux de temps partiel involontaire très important, un des plus élevé en Europe (plus de 25% en 2000). Les demandeurs d'emploi se rabattent sur le temps partiel, faute de ne pas avoir d'emploi à temps complet. Cependant le temps partiel peut-être aussi choisi. Les motifs sont divers : pour les mères il s'agit surtout de s'occuper de leurs foyers, pour les plus jeunes, ils pratiquent le temps partiel pour pouvoir continuer leur enseignement ou formation. Les inégalités hommes-femmes En ce qui concerne les salaires, les femmes sont victimes d'inégalités. [...]
[...] Quelle est la position de la femme dans le monde du travail et au sein de la société ? Quelle est l'image de la femme allemande et quelles conséquences en découlent ? Ce problème social demeure une question pour toutes les allemandes mais aussi pour les entreprises qui les emploient. C´est un réel enjeu économique, social, politique, juridique et démographique. Aussi, j´ai choisi ce sujet pour mon thème. Dans une première partie, nous verrons qu'être une mère en Allemagne est quelque peu compliqué, dans une seconde nous verrons quelle est la place de la femme allemande sur le marché du travail. [...]
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