Restos du Coeur, sociologie, bénévolat, aide alimentaire, insertion, seuil de pauvreté, don alimentaire
Dans l'Histoire de France, les nécessiteux ont surtout été la cible de mesures répressives. En effet, en 1350, une ordonnance royale ordonne « que les pauvres valides fuient la ville et faubourgs de Paris, avec défenses de mendier, à peine du fouet et d'être mis au pilori ; et à la troisième fois signés d'un fer chaud au front, et bannis des dits lieux » . Il faut attendre le XVIIe siècle pour un premier changement, et ce changement est dû à l'inefficacité des mesures prises à leur encontre. En effet, il y a eu une forte augmentation des pauvres dans la capitale. Dès lors, en 1616, Louis XIII fait ouvrir à Paris des asiles où doivent être enfermés et nourris les mendiants.
Marie de Médicis fonde alors le « bureau et hôpital des pauvres enfermés », hôpital de la Pitié (actuellement hôpital de la Salpêtrière) pour aider les pauvres. Un arrêt, en 1632, interdit à ces derniers de mendier sous peine d'être conduits en prison.
[...] Ainsi, ce moment va devenir un moment d'échanges, de resocialisation. D'autre part, les gens restent en petits groupes assez fermés et ce sont toujours les mêmes qui restent boire un café, de ce fait, lorsqu'un nouveau bénéficiaire arrive, aucun d'eux ne l'invitera à s'asseoir à leur table. Cependant il faut reconnaître que l'aménagement des locaux rend difficile la création de liens entre les individus, et le manque de bénévoles réduit le contact avec les bénéficiaires. Lors de la distribution ils sont tous occupés, chaque jour ils sont en général neufs et chacun à une tâche à effectuer leur laissant donc peu de temps pour des échanges. [...]
[...] En France, un individu peut être considéré comme "pauvre" quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 795 ou 954 euros (données 2009) selon la définition de la pauvreté utilisée (seuil à ou à du niveau de vie médian). Le revenu pris en compte est le revenu dit "disponible » : après impôts et prestations sociales. Ainsi, plusieurs structures sont mises en place actuellement, qui sont avant tout caractérisées par le don, comme notamment Les Restos du Cœur, fondés en 1985 par Coluche, né Michel Gérard Joseph Colucci. Il s'agit d'une association, reconnue d'utilité publique, sous le nom officiel de “ Les Restos du Cœur – les Relais du Cœur”. [...]
[...] Ceux qui gouvernent à cette époque voient que la pauvreté entraîne l'insécurité pour ceux directement qui la vivent, mais aussi pour l'ensemble de la société, ainsi l'État va "aider" les pauvres afin qu'ils aient le minimum vital et surtout pour protéger la société dans son ensemble, de ce fait la pauvreté ne disparaît pas, mais du moins elle prend des formes socialement plus "viables". Les associations, depuis la Loi de 1901, peuvent faire appel à la générosité du public par le biais de collectes, de réceptions de dons, ou de legs. Ce dispositif leur permet de réaliser des campagnes médiatiques. À cela s'est ajouté le système de déduction fiscale pour les dons, afin de les encourager. [...]
[...] En effet, certaine vont procéder par numéros, d'autres par tranches horaires, mais cela dépend surtout des moyens de chacune. B. Typologie des Bénévoles Ce sont en majorité des retraités, en effet une partie d'entre eux, qui sont désireux de s'impliquer dans des activités socialement utiles, se tournent alors vers le monde associatif. Mais il y a aussi une grande partie de mères au foyer, « Il y a des retraités, mais aussi des femmes qui ne travaillent pas, qui ont un mari qui a une place suffisamment solide pour qu'elles puissent élever leurs enfants et qu'elles aient du temps libre. [...]
[...] Ses services supplémentaires entraînent une fréquentation régulière des bénéficiaires, dus à un besoin de se sentir appartenir à la société, d'être lié à un groupe d'individu. "Je suis sociable et à la fois sauvage". Cette phrase montre qu'avec les épreuves vécues ces individus sont isolés de la société, et ils ont malgré leur renfermement un besoin de lien social. L'aide alimentaire consacre ainsi une part importante de leur activité à la collecte et à la redistribution de denrées alimentaires. Ainsi, la vocation première de ces réseaux reste, au-delà des dons de nourriture, l'accompagnement et l'insertion sociale. III. L'apport de l'association pour chacun A. [...]
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