L'école a pour finalités d'éduquer et d'instruire les élèves qu'elle accueille. A travers ces objectifs, elle vise notamment à former des futurs citoyens capables de s'intégrer à la société dans laquelle ils vivent. "Savoir travailler en équipe" figure parmi les compétences exigibles pour pouvoir se développer et pour plus tard pouvoir intégrer le monde du travail. Les programmes de 2002 rappellent d'ailleurs que des "situations de travail de groupe" doivent être mises en place en classe afin de développer des compétences en maîtrise du langage et de la langue française, ces situations devant être naturellement réinvesties dans d'autres disciplines.
Malheureusement certaines études ont montré que le travail de groupe est trop souvent évité par les enseignants et mis de côté. En effet, le CRDP de Dijon a démontré ceci en expliquant que tout groupe fonctionne sur un système énergétique alliant deux types d'énergie : l'énergie de production et l'énergie d'entretien (...)
[...] Mon but à travers ces échanges a été de lui faire comprendre l'intérêt d'un rassemblement dans ce type de travail. * - J'ai observé un certain esprit de compétition entre les groupes lors de la correction. Certains élèves comptent le nombre de fautes de tous les groupes. En analysant ces trois séances, le principal progrès visible s'est fait au niveau de la gestion du groupe. J'ai pu voir une réelle intégration des règles de groupe et des responsabilités à se répartir. [...]
[...] - Dans un troisième groupe, un élève était chargé d'écrire dans le cahier de brouillon toutes les idées du groupe avant de tous les recopier dans leur cahier d'histoire. - Dans un autre groupe, les échanges ont été nombreux. Chacune a retranscrit dans son cahier ce qu'elles ont dit oralement. * Difficultés rencontrées Dans un groupe j'ai pu observer des petits problèmes en début de séance pour partager le document mais ils ont finalement réussi à s'entendre en le mettant au milieu. Ce type de dispositif a été bénéfique sur différents points. [...]
[...] Dans un premier temps, comme précise Gérard De Vecchi, il importe de définir la durée des activités de groupe afin de s'y tenir. Lors des premières séances, c'est moi qui gérais le temps en informant les élèves de son avancée et des minutes qui restaient, mais il m'a semblé plus intéressant que cette gestion se fasse, progressivement, par les groupes eux-mêmes. Pour cela, une personne est chargée de cette tâche: le maître du temps. Gérard De Vecchi est également persuadé de la pertinence du rôle de rapporteur. [...]
[...] Les élèves sont ainsi placés en réelle situation de conflit socio- cognitif. J'ai pu constater aussi qu'ils géraient correctement leurs échanges, ceci étant essentiellement dû à une habitude de pratique de ce dispositif de travail. Cet atelier apporte des réponses à la problématique initiale en démontrant que la cohésion des groupes,dans ce type de travail, permet un apprentissage réel au niveau orthographique. Les élèves se retrouvent en situation d'apprentissage grâce aux échanges qui s'opèrent au sein des groupes. L'atelier de négociation orthographique est un dispositif que je continuerai de mettre en place dans mes futures classes de cycle 3. [...]
[...] » J'ai ainsi pu observer quelques difficultés majeures: * Problèmes d'entente Cela concernait tout d'abord le début de la séance avec l'attribution du rôle de chacun: qui écrit? Qui parle? J'ai aussi observé des problèmes d'entente principalement dans un groupe. Les élèves n'étaient jamais d'accord sur les réponses aux questions et sur l'interprétation des documents. Ces comportements ont donc agit sur leur travail puisqu'ils n'ont pas répondu à la tâche demandée et m'ont rendu chacun un travail individuel. * Mauvaise conception du travail de groupe Dans un des groupes, les élèves ont lu la question ensemble et y ont répondu individuellement. [...]
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