Dans sa quatrième grande orientation, la loi du 2 janvier 2002 pose la volonté d'instaurer une réelle coordination entre les divers protagonistes. Elle vient affirmer le recours possible à des conventions entre les établissements pour améliorer leur coopération et ainsi promouvoir légitimement les droits et l'accompagnement de la personne.
A l'heure d'une plus grande territorialisation de l'action sociale et des restrictions budgétaires grandissantes, les notions de partenariat et de réseau tendent à devenir une éthique du travail social et une posture essentielle pour le travailleur social. Pour autant, au sein de la Maison d'Enfants où je suis en stage, ces concepts sont assez peu utilisés dans les discours en tant qu'éléments de théorie, même si dans les pratiques, ce travail de collaboration est mis en place et peut être observé. Seul le projet d'établissement en fait mention, y consacrant un chapitre.
Par ailleurs, il est très délicat d'en donner des définitions précises tant les avis et les expériences divergent. Au lieu de rester sur un panel de définitions très théoriques, j'ai choisi de centrer mon analyse en lien avec mes observations sur ce qu'est concrètement le partenariat et le réseau à la M.E.C.S.
Le partenariat choisi pour cadre à ce dossier repose sur l'accompagnement de Sarah, une jeune fille de 10 ans. Accueillie à la maison d'enfants, elle dispose d'une scolarité adaptée en Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique depuis 2 ans. L'objet de cet écrit sera d'analyser la dynamique de travail conjoint, parfois délicat, mais essentiel pour Sarah, entre la maison d'enfant et l'I.T.E.P . L'idée est de s'intéresser aux fondements de cette collaboration, sa mise en pratique et sur le rôle de l'éducateur dans celle-ci.
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