Afin de débuter les séances sur le conte, le professeur sollicite la mémoire de ses élèves en ressortant le classeur d'expression écrite. Ce classeur est un outil de travail qui accompagne chaque élève dès son entrée au CP. Il est complété au fil de leur scolarité. Ce classeur contient différentes parties classées par genre : les textes narratifs, les textes prescriptifs et injonctifs, les textes descriptifs, les textes argumentatifs, et les textes informatifs et explicatifs. Le travail sur le conte a bien entendu été commencé dès la classe de CP, avec les contes classiques. Au CE1, les élèves ont travaillé sur le conte traditionnel et historique. Par la suite, au CE2, le « conte à la manière de » a été présenté. Au CM1, les enfants ont travaillé sur le conte parodié et au CM2, le conte classique et aménagé ainsi que le roman sont étudiés afin que chacun soit capable d'écrire une nouvelle (...)
[...] Les élèves choisissent eux-mêmes leurs livres. Le plus souvent, ils se tournent vers les bandes dessinées. Mais heureusement, ils ont l'occasion de manipuler divers livres entre leur main : comme des encyclopédies pour les exposés. Les élèves sont également invités à proposer de nouveaux achats de livres. La BCD devient alors un univers qui leur correspond. INTRODUCTION J'ai eu l'avantage d'effectuer mon stage dans la classe de CM2. Le CM2 est une classe où l'on ressent un certain enjeu. Les 28 élèves que j'ai découverts étaient des «grands», et ils en étaient conscients. [...]
[...] est un bon élève, mais c'est un enfant assez têtu. est un élève qui m'a semblé effacé dans ce binôme. En travaillant sur l'atelier de parodie du conte, j'ai pu remarquer que c'est qui imposait ses idées sans que ne veuille réagir à ses propos. La communication est primordiale dans une classe, c'est pour cela que le professeur permet à l'élève de travailler avec le camarade de son choix, mais que parfois les groupes sont imposés. Cela permet à chacun d'apprendre à connaître l'autre, à dépasser son handicap (élève trop effacé, ou trop imposant dans ses idées). [...]
[...] Ce conte est une parodie de Cendrillon, le conte de Perrault. Après avoir distribué le texte, l'institutrice procède à la lecture du conte. Ensuite, il est permis aux élèves de donner leur avis : certains disent que c'est amusant, d'autres aiment la fin. A ce stade, il semble que personne n'a remarqué la correspondance entre ce conte et Cendrillon. Madame pose donc diverses questions : « Où va le prince ? », « que perd- il ? », « comment Rupinette parvient-elle à le retrouver ? [...]
[...] C'est ainsi que le verbe « ravisent » implique que l'on doit remplacer ce mot par un verbe au présent de l'indicatif, conjugué à la troisième personne du pluriel. Cette caractéristique a été respectée par tous même si nous le rappelons, quelques erreurs de groupe ont été commises. Les exercices sur le conte ont également permis d'être un support pour les leçons de grammaire. Lors de ma première demi-journée de stage, j'ai pu découvrir que tous les exemples de la leçon de grammaire sur le complément du nom étaient tirés d'un roman que les élèves étudiaient. [...]
[...] Bien entendu, les élèves établissent immédiatement la liaison entre La Belle au bois dormant de Perrault et ce nouveau conte. Mais l'exercice qui leur est demandé est différent : c'est fois-ci, il est demandé d'entourer les connecteurs logiques. Ce travail est réussi par l'ensemble de la classe. Ces séances permettent aux élèves de leur rappeler deux principales notions déjà étudiées au CM1 (avec le conte parodié) : le schéma quinaire et les connecteurs logiques. De cette manière, chacun est disposé à pouvoir écrire un conte, ou du moins, une parodie de conte et une réécriture de conte. [...]
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