Séquence de lecture : "Un poisson est un poisson" de Léo Lionni

Extraits

[...] C'est un argument que C. Tauveron énonce dans son ouvrage cité ci-dessus : « On choisi des textes pour les enfants parce qu'ils semblent pouvoir les aider à grandir, parce qu'ils sont susceptibles d'entrer en résonance avec les interrogations qui se sont fait jour publiquement dans la classe ( ) On doit les choisir aussi en fonction des obstacles auxquels on souhaite que les enfants se confrontent pour progresser en lecture. » Le texte se trouve en annexe 1. I. [...]

[...] Ceci n'a posé aucun problème particulier. Les dessins ont été commentés en classe et la compréhension du texte a ainsi été établie. Ceci permettait de montrer que l'on ne peut s'affranchir du texte, premier objectif de cette séance. Les informations que je leur ai demandé de trouver sont dans le texte, et je leur ai fait comprendre qu'il fallait tout lire pour assimiler l'extrait, et que ce n'est pas parce que l'on voit le mot « poisson » que la grenouille a vu des poissons. [...]

[...] Les élèves ont alors pris conscience qu'ils ne pouvaient pas inventer n'importe quoi, qu'il fallait suivre le fil de l'histoire. • Enfin, conformément aux instructions officielles, des suites possibles ont été mises au jour et notées au tableau avant de commencer le travail. En effet, dans la partie « écrire des textes », on peut lire : « la mobilisation des connaissances doit donc rester une activité collective fortement soutenue par l'enseignant. Elle suppose souvent un travail oral préalable pendant lequel on discute des contenus possibles du projet d'écriture. [...]

[...] « Des oiseaux, » répond la grenouille d'un air mystérieux. « Oui, des oiseaux » Et elle raconte au poisson des tas de choses sur les oiseaux : qu'ils ont des ailes, deux pattes, et des plumes de toutes les couleurs. Et pendant qu'elle raconte, son ami croit voir voler des oiseaux pareils à de gros poissons à plumes. « Et puis, qu'as-tu vu encore ? » demande-t-il avec impatience. « Des vaches, » dit la grenouille. « C'est drôle, les vaches Elles ont quatre pattes, des cornes, elles mangent de l'herbe et elles portent des sacs roses pleins de lait. [...]

[...] « Pourquoi le poisson imagine t-il des oiseaux, vaches et gens de cette manière ? » Cette question a été très difficile pour eux : aucun élève n'a pu me dire que c'est parce que le poisson n'a jamais vu autre chose que des animaux de l'eau. J'ai du leur amener cette information, qui, je le conçoit, était très dure à imaginer pour des lecteurs de cet âge. Cependant, les illustrations les ont beaucoup amusés. J'ai fait un aparté sur le rôle de la bulle : « Pourquoi les animaux sont-ils dans une bulle ? [...]