J'ai eu l'occasion d'effectuer mon stage de deux semaines dans un CM2 de vingt et un élèves dits "en difficulté". L'ambition première étant la réussite, l'enseignante de la classe a instauré dès le début de l'année scolaire un système de tutorat. En effet, la disposition des tables s'y prêtant (un plan de classe est disponible en annexe 2), les élèves qui ont compris et fini leur travail sont sollicités pour aller aider des camarades en difficulté. J'ai pu remarquer que c'est un moyen non négligeable pour favoriser la réussite des élèves. En effet, certains élèves en difficulté préfèrent demander de l'aide à un camarade qui a fini son exercice plutôt que d'appeler l'enseignante qui est occupée avec d'autres élèves. Ainsi donc, chacun y gagne, que ce soit les élèves ou le professeur. J'ai également pu remarquer que l'enseignante favorisait l'autonomie des élèves en leur donnant des responsabilités à chaque début de semaine (...)
[...] C'est grâce à cela que les apprentissages sont rendus plus faciles et accessibles. ▪ En élémentaire Alors qu'en maternelle on se doit de tenir les enfants dans leur environnement quotidien, en élémentaire, les choses sont différentes, d'autant plus si ces enfants n'ont pas l'occasion de sortir de leur environnement. Ceci peut s'effectuer ponctuellement, notamment par divers sorties, ou au contraire, avec un voyage. Les CM2 de Félix Faure ont un projet qui les tient à cœur : un voyage en classe de neige. [...]
[...] La visite du musée a donc permis aux enfants de découvrir un univers qu'ils connaissent mal puisque son accès leur est restreint dans l'environnement familial. Toutefois cela a abouti à un projet artistique dont le sujet, le soleil, est très connu des enfants. La seconde sortie fut une simple sortie à la campagne. A plus précisément. Cette sortie a permis une découverte du monde, notamment des fleurs, de leur composition. Tout ceci ayant abouti à un projet artistique. Les élèves devaient créer leur propre paysage rural, notamment avec des fleurs qu'ils avaient appris à dessiner. [...]
[...] La première, est une séance en groupe de six élèves avec aide. Lorsque je suis arrivée dans la classe de CM2, l'enseignante travaillait sur les connecteurs. Elle m'a alors proposé de faire une séance sur les connecteurs avec un groupe en difficulté. J'ai alors préparé des exercices pour ses élèves (la fiche de préparation de la séance ainsi que les deux fiches d'exercices sont disponibles en annexes et 7). Etant donné que les élèves que l'on m'avait confiés avaient beaucoup de mal à comprendre l'utilité des connecteurs et ainsi donc leur sens, j'ai pris l'initiative de leur proposer un texte en désordre à remettre en ordre, après bien entendu avoir fait un bref rappel (exercice fiche 1). [...]
[...] Ainsi donc, chacun y gagne, que ce soit les élèves ou le professeur. J'ai également pu remarquer que l'enseignante favorisait l'autonomie des élèves en leur donnant des responsabilités à chaque début de semaine. En effet, le lundi matin, des rôles pour la semaine sont attribués : secrétaire, chargé de la corbeille, chargé des cahiers, chargé du tableau, etc. Les enfants sont souvent volontaires pour ce genre de travail, et cela leur permet de se sentir utiles au sein de la « microsociété » qu'est la classe. [...]
[...] Les ateliers de négociation graphique sont très efficaces. Les enfants travaillent en autonomie, en binôme (ou plus), ils discutent, confrontent leurs points de vue. C'est un excellent exercice porteur de fruits car en moyenne, la moitié des erreurs est corrigée. ▪ En maternelle En maternelle, la différenciation est moins perceptible. Elle se fait pendant un décloisonnement, où l'enseignante accueille des élèves de la classe supérieure lors d'un atelier. Ou lors des ateliers où les élèves qui ont un même travail à faire n'ont pas les mêmes outils pour le réaliser. [...]
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