En France, le système éducatif est partagé entre l'enseignement public, l'école de la République et l'enseignement privé dit « libre ». En 1959, la loi Debré autorise la liberté d'enseignement et permet donc la subsistance de l'enseignement catholique (ainsi que la création de nouvelles écoles aux pédagogies nouvelles). Cette loi permet à ces écoles privées de passer un contrat d'association avec l'Etat qui garanti le respect des programmes imposés par l'Education nationale ainsi que la rémunération des professeurs prise en charge par l'Etat.
Je fais partie des 7 % des Français à avoir toujours été dans l'enseignement
privé. On me dit souvent que le privé « suit mieux les élèves ». J'ai voulu savoir ce qu'il en était vraiment. Est-il vrai que l'école de la République laisse ses élèves à l'abandon quand ils sont en difficulté ? Est-il nécessaire de payer pour avoir un enseignement de qualité ? Légalement, non. Les programmes scolaires ainsi que les horaires sont fixés par le ministère de l'Education nationale et l'académie veille scrupuleusement via ses inspecteurs au respect de ces règles. Il n'y a pas de différences entre les programmes des deux secteurs. L'école privée a-t-elle des méthodes particulières, des atouts, qui lui permettent d'avoir de bons résultats au bac et au brevet ?
Une école privée est autorisée à exister en vertu d'un « caractère propre » qu'elle doit posséder. Dans l'enseignement catholique, ce « caractère propre » est souvent la « proposition et l'exposition des valeurs de l'éducation chrétienne ».Cependant, selon toutes les enquêtes, seuls 10 à 15 % des parents mettent leur enfant dans une école catholique pour des motifs religieux. On constate aussi que les établissements privés d'enseignement secondaire sont plus fréquentés que les écoles primaires privées. On peut supposer que ce résultat est du au fait que les examens du Diplôme national du brevet et du Baccalauréat seraient mieux préparés par les établissements privés. Il est naturel de vouloir ce qu'il y a de meilleur pour ses enfants, et si le privé promet une meilleure réussite, de confier ses enfants à ces établissements. D'ailleurs, Bernard Toulemonde déclare à ce sujet: « Toutes les études menées depuis 1980 le prouvent : le choix d'inscrire ses enfants dans un établissement privé est déterminé par de multiples raisons, réelles ou supposées (attention portée aux élèves, encadrement et éducation, ambiance générale, absence d'enfants immigrés, etc.) parmi lesquelles les motifs religieux sont, de l'avis unanime, très minoritaires (entre 10 et 15 % des demandes). »
D'après une récente enquête de L'Express5, 61,5 % des 461 meilleurs lycées de France sont des lycées privés et parmi les vingt meilleurs, seuls trois sont publics.
[...] continue de lire le texte et conclut : — Tu as choisi le mauvais camp » De même, Mme B. décide de mettre en scène la cérémonie de l'hommage (elle prend deux élèves et leur indique le rituel à suivre.) Puis, les élèves remplissent un schéma21 racontant cette cérémonie. Dans le même but, les professeurs d'Histoire vont essayer, lorsque cela est possible, de trouver des documents en rapport avec l'histoire locale, comme par exemple un extrait de cahier de doléances d'un village voisin ou de la ville elle-même. [...]
[...] Vous, vous ne parlez ni latin, ni grec, vous êtes donc des barbares. Moi, je parle le latin et le grec couramment, je suis une personne civilisée. (Rires) — Alors, vous pouvez nous dire quelque chose en latin? demande un élève. — Vous pouvez dire « Bonjour » en latin ? fait un autre élève. (Au lieu de dire « Ave », le professeur répond — Non, car ce n'est pas le sujet de notre cours. » Méthodes et techniques Nous avons aussi observé les différentes manières de faire cours, et notamment les techniques utilisées pour une meilleure réussite ou un épanouissement des élèves. [...]
[...] prépare aussi des fiches « objectifs »19 pour chaque chapitre sur lesquelles sont inscrits le plan du cours, les notions à connaître, et les savoir-faire. De plus, Mme B. donne une fiche récapitulative des repères chronologiques de l'année scolaire à savoir pour le brevet20. M. D., lui, n'oublie jamais d'identifier les élèves au cours. Par exemple, pour expliquer la supériorité numérique des Perses face aux Grecs, il prend les trois quarts de la classe en disant « Vous êtes les Perses » et le quart restant en disant « Et vous, vous êtes les Grecs ». [...]
[...] Le statut des diplômes octroyés L'État détient le monopole des grades et des titres universitaires : les établissements d'enseignement privés ne peuvent donc délivrer à leurs élèves que des certificats de scolarité qui ne sont pas des diplômes. Ils préparent en revanche leurs élèves aux examens officiels en vue des diplômes délivrés par l'État. Les relations entre les établissements d'enseignement privés et l'État Les contrats passés entre les établissements privés et l'État Les établissements privés peuvent être hors contrat, ou bien liés à l'État par un contrat simple (pour les écoles primaires) ou un contrat d'association. [...]
[...] Du côté de l'Etablissement public, il existe également un projet d'établissement35. Au premier abord, on pourrait croire que le projet d'établissement joue un grand rôle dans la réussite du lycéen. Mais concrètement, celui-ci n'influence pas beaucoup ses résultats aux examens. De même, le projet éducatif, qui veut traduire les aspirations de l'établissement, ne montre pas la situation réelle. Les atouts de l'Etablissement et de l'Enseignement catholique L'opinion publique croit souvent que l'enseignement catholique offre un meilleur suivi. C'est d'ailleurs ce que montrent les résultats de l'enquête réalisée par l'APEL de l'Etablissement36. [...]
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