Pôle de Recherche de l’Enseignement Supérieur, Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (C.E.C.R.L), DELF, DALF, observatoire de la langue française de l’Organisation Internationale de la Francophonie, approche interculturelle, évaluation linguistique
Le français est une langue souvent enseignée à l'étranger, dans presque tous les pays du monde. Elle est la deuxième langue la plus apprise dans le monde après l'anglais. On dénombre près de 220 millions de francophones dans le monde entier. Nous constatons, paradoxalement, quand nous savons que ce sont des pays où la croissance démographique incombe certaines difficultés dans la formation des enseignants, que c'est majoritairement en Afrique que l'on enseigne le français, en français. Nous décrivons le francophone comme une personne sachant lire et écrire en français.
[...] toujours, « l'utilisateur de la langue au niveau C1 est autonome. Il est capable d'établir une communication aisée et spontanée », et pour le niveau C2, « la maîtrise de la langue se traduit par un degré de précision, d'adéquation et d'aisance dans l'expression ». Nous arrivons donc à un niveau ou le candidat est presque un expert en termes de communication langagière. Inutile de préciser que la richesse des échanges avec l'examinateur sera nettement accrue Pour le niveau C1, les activités de compréhension écrite se basent par exemple sur des textes littéraires complexes. [...]
[...] Les questions de ce niveau ne portent donc pas d'intérêt à la compétence interculturelle, alors que la situation s'y prête, presque à la perfection. En effet nous rappelons que seul le candidat peut relancer l'examinateur, et non l'inverse. Il n'y a pas de réel échange, mais pour l'examiné, c'est la situation qui lui permettra d'en connaître un peu son interlocuteur, son mode de vie, ses pratiques. Peu importe la nature du Test de Connaissance du Français, le constat est encore une fois le même en ce qui concerne l'absence d'échanges entre candidat et examinateur, et la présence infime d'une évaluation de la compétence culturelle. [...]
[...] Nous avions, pour ce travail, choisi un article de presse11 paru dans un journal français (presse gratuite), que nous avions rendu plus accessible à un public de niveau A2. L'article traitait des sans-abri, et Mme RABIN a richement commenté notre travail. En plus d'être trop long (plus de 150 mots), l'article récent, bien qu'extrait d'un journal francophone, avait à trait à un sujet beaucoup trop sensible. Nous avons donc déjà ici une preuve que le choix des documents est très important, et ne doit pas « choquer » le candidat 11 D. [...]
[...] En effet, dans un premier temps, nous avons revu l'essentiel concernant le C.E.C.R.L., en contextualisant la place de la langue française au niveau mondial. Chaque niveau était étudié en détails. Nous pouvions ainsi, dans des conditions de temps assez restreintes cependant, analyser des épreuves caractéristiques de chaque niveau. Nous proposons en annexe 1 l'emploi du temps de notre formation au Pôle de Recherche de l'Enseignement Supérieur de Lille. Par la suite, nous avons pu mettre en pratique nos acquis lors des sessions DELF – DALF mises en place par le C.I.E.P. [...]
[...] Nous avons reçu cette formation dans le cadre de notre stage de fin d'études. Elle était payante à la base, nous avons donc convenu par la suite, si nous obtenions cette habilitation, de corriger gratuitement des épreuves. Nous avons donc été amenés à participer à vingt heures de correction, réparties sur deux sessions d'examens en Janvier et en Juin. Les enseignements dispensés à l'Université d'Artois étant terminés pour la plupart, et résidant sur Lille, nous n'y avons vu aucun problème. [...]
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