Grèves, violence, échec scolaire. Trois mots qui les médias véhiculent comme s'ils définissaient à eux seuls l'école d'aujourd'hui. Les réformes gouvernementales se succèdent, le ministre de l'Éducation nationale modifie les programmes scolaires en tenant relativement peu compte de l'avis des professeurs et des spécialistes, les sondages d'opinion l'encouragent et le Petit quotidien perd des lecteurs en publiant une interview du ministre expliquant qu'un bon professeur, c'est celui qui ne fait pas grève.
Et pendant que les débats s'enflamment, que les interrogations persistent, que les bonnes âmes ne cessent de répéter que « ah, l'école, c'était quand même mieux hier ! », les milliers de professeurs des écoles françaises travaillent au quotidien avec leurs pédagogies, les opinions, leurs valeurs et leurs convictions personnelles, mais dans l'unique but d'instruire et de faire grandir leurs élèves. Qu'on les qualifie d'utopistes ou de passionnés, peu importe : ils sont présents, dans un cadre parfois hostile, pour donner à chaque enfant la possibilité d'accéder, un jour, à l'âge adulte avec le plus gros bagage culturel et le meilleur dossier scolaire possibles, quel que soit leur milieu d'origine, leur culture d'origine, la catégorie socio-professionnelle ou la nationalité de leurs parents.
[...] FREIRE Paulo, Pédagogie de l'autonomie, éditions Eres p. HEVELINE Edith, ROBBES Bruno, Démarrer une classe en pédagogie institutionnelle, édition Hatier, collection « Questions d'école » Paris p. LE GAL Jean, Coopérer pour développer la citoyenneté, la classe coopérative, édition Hatier, collection « Questions d'école », janvier 1999, Paris p. MEIRIEU Philippe, Fernand Oury, y'a-t-il une autre loi possible dans la classe, PEMF, collection « l'éducation en question » p. TIBERI Dominique, Citoyen en classe Freinet, journal de bord d'une classe coopérative, L'Harmattan Paris p. [...]
[...] Ils notent leurs observations dans un carnet, et comparent avec les mois précédents (cette activité se fait une fois par mois, depuis la rentrée). Ils font également ce travail dans la rue, lors de leur retour à l'école. - 15h45 : Technologie pour les CP (ils découvrent une fiche technique et apprennent à la lire), auto-correction de leur travail individuel du matin pour les CM1. - 16h10 : Conseil de classe. Les élèves se regroupent (avec leurs chaises) au centre de la classe en un large cercle. [...]
[...] » Les élèves suivent donc ce programme à leur rythme, dans l'ordre qu'ils le désirent. Ce travail se faisant sans le professeur (occupé avec les CP pendant ces séances de travail individualisé), les élèves s'entraident, ce qui permet au « tuteur » de renforcer ses connaissances et au « tutoré » d'avancer dans ses apprentissages. Les acquisitions se font donc de façon individuelle, mais le groupe travaille ensemble. Les CP bénéficient également de ce travail individualisé, mais en lecture et en calcul mental uniquement. [...]
[...] Les CP travaillent individuellement, faisant des exercices de lectures et d'écriture en rapport avec le phonème étudié. - 10h10 : Récréation. - 10h30: Chant. Toute la classe participe, en canon : les élèves placés à gauche du professeur chantent une voix, ceux placés à droite une autre. Les CP et les CM1 sont ainsi mêlés. Lors des chants à deux voix, il arrive parfois que les élèves soient séparés par niveau. - 10h45 : Travail individuel et autonome pour les CM1 (voir annexes et partie thématique). [...]
[...] C'est cet aspect du métier qui me donne depuis des années l'envie d'être professeur des écoles. Aider, instruire, élever l'enfant, lui donner les outils nécessaires pour se construire, apprendre, accumuler des acquisitions scolaires, comprendre et adopter les règles de vie en société. Mon dossier comportera deux parties : le rapport de mon stage effectué dans une classe de CP-CM1, à l'école Robert Dubois de Brunoy, dans l'Essonne – partie essentiellement descriptive, afin de donner le contexte dans lequel j'ai observé au quotidien cette classe ainsi qu'une partie thématique portant sur la pédagogie institutionnelle, que j'ai découverte avec parfois de l'étonnement, des interrogations, mais qui m'a surtout donné très envie de créer à mon tour, plus tard, ma propre classe coopérative. [...]
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