Plusieurs raisons m'ont fait choisir la motivation des apprentissages en français comme sujet d'étude au regard tout d'abord du comportement des élèves de cette classe en seconde professionnelle lors des premières heures de cours. Une fois dans la salle de cours, certains d'entre eux semblaient à peine intrigués par la nouveauté du professeur. Durant les premières heures de cours, j'identifiais diverses attitudes : je remarquais des élèves inquiets n'osant pas prendre le stylo ou la parole.
Rapidement, j'établis le constat qu'il ne restait, une fois la soustraction faite, que bien peu d'élèves motivés. En toute franchise, je dois dire que j'ai eu durant cette séance de « prise de contact » très peu de réponses spontanées. Dans les traditionnelles fiches de rentrée où j'avais posé la question « aimez-vous cette matière ? », j'obtins des résultats alarmants. Plus d'un tiers des élèves étaient « sans opinion ». Cela peut sembler étrange pour des élèves qui dans leur scolarité ont toujours rencontré ces matières.
Ne pouvait-on pas déjà interpréter ce résultat comme une attente, une réserve sur des disciplines en grande partie responsables de leur échec scolaire ? Lors d'une discussion la semaine de la rentrée avec les autres professeurs de cette classe au sujet de nos premières impressions, j'entendis cette phrase « Il est clair que cette classe a un problème de motivation ». Que pouvait-on faire ?
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