Mémoire IUFM réalisé pendant l'année de stage de professeur d'anglais. Il porte sur l'utilisation du document iconographique en anglais en classe de Seconde. Quels documents ? Quelles mises en oeuvre ? Quels résultats ?
[...] J'ai aussi eu l'occasion de faire passer des oraux de baccalauréat blanc à des élèves de Terminale ES spécialité anglais dans l'épreuve desquels se trouve le commentaire d'un document iconographique inconnu qu'ils doivent analyser pendant dix minutes. J'ai là aussi pu voir que la méthodologie que j'avais adoptée était celle employée par la totalité des candidats afin de présenter un exposé le plus clair possible du document. Cependant j'ai pu constater d'évidentes disparités entre ceux qui utilisent la description comme un refuge et un moyen de gagner du temps (si leur exposé dure dix minutes aucune question en peut leur être posée) et ceux qui savent faire la différence entre le nécessaire et le superflu et qui surtout lient systématiquement leurs brèves remarques descriptives avec une analyse. [...]
[...] Malgré tout le lien texte-image reste un rapport d'interdépendance qui justifie d'envisager ce type de support comme un document iconographique ; cependant la partie interprétative reste suffisamment limitée pour ne pas empiéter sur les phases suivantes et permettrent une progression des difficultés. A la suite d'une phase de description revue et corrigée je leur ai distribué une feuille de méthodologie que nous avons lue ensemble (annexe je leur ai ensuite donné un autre cartoon (annexe dont ils devaient préparer la présentation par écrit pour le module suivant.[15] J'ai pu constater lors du module suivant que la méthodologie introduite au cours précédent avait été relativement bien assimilée par la plupart des élèves. [...]
[...] J'ai présenté le document dans son intégralité (mais sans le titre ni le nom de l'auteur) au rétroprojecteur et ai laissé la parole des élèves libres afin de me faire une idée de ce qu'ils étaient capables de faire. J'ai tout d'abord pu constater que la participation était relativement faible (environ la moitié de la classe) ceci étant en partie dû au fait que les élèves ne parviennent pas à fonctionner en groupe classe mais bien plutôt en petits îlots détachés les uns des autres avec parfois une réelle aversion pour certains de leurs camarades. [...]
[...] J'ai essayé pour remédier à cela de désigner un secrétaire de séance pour certaines analyses, un élève se tenant alors au rétroprojecteur et notant les idées de ses camarades afin que chacun ait sous les yeux ce qui a été dit. Le principal bénéfice de cette méthode est qu'elle permet à l'enseignant de faire face à la classe et de ne pas rompre le rythme des productions orales par la constitution de la trace écrite au tableau mais elle ralentit le rythme d'une autre manière car le problème est que rares sont les élèves qui arrivent à retranscrire de façon rapide ce que disent leurs camarades pour diverses raisons (problème de rapport graphie-phonie, non compréhension Le problème de la trace écrite Ce problème amène une autre difficulté qui est la constitution de la trace écrite afin que les élèves gardent une idée d'ensemble de ce qui a été fait. [...]
[...] La description d'un document en lui-même est souvent exigeante d'un point de vue lexical. Même lorsqu'il vient en fin de séquence et que, par conséquent, le vocabulaire relatif au fait culturel a pu être introduit, tous les problèmes de lexique ne sont pas pour autant résolus. L'activité de nomination étant bien souvent source de difficultés, j'ai privilégié la toolbox comme outil d'aide principal. Celle-ci pouvait consister en une recherche de vocabulaire préalable ou en une liste de mots ou structures rétroprojetées lors de l'analyse d'un document. [...]
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