Bilan de formation BAFD : directeur de centre de loisirs

Extraits

[...] En tant que directeur, on est amené régulièrement à se remettre en question, que ce soit par rapport à des problèmes d'organisation ou de gestion d'équipe. On doit faire des choix, les assumer et en rendre compte sans pour autant toujours pouvoir en vérifier la validité auprès de collègues. Or, la réalité d'un centre de loisirs n'est pas toujours évidente à cerner. Les publics sont diverses et variés, leur présence au centre irrégulière. Il est donc difficile de mener des projets. [...]

[...] Néanmoins, subsiste le problème pour les 3-5 ans le mercredi qui ne peuvent pas s'approprier les lieux dans la mesure où chaque mercredi il faut emménager le matin et déménager les lieux le soir. - L'aménagement de la journée La journée de centre de loisirs s'organise autour de plusieurs moments Toutes les tranches d'âge sont accueillies les mercredis et vacances scolaires de 8h00 à 18h avec possibilités de repas. Les enfants peuvent s'inscrire pour la journée avec ou sans repas ou la demi-journée. Il n'y a pas d'horaire imposé d'arrivée, ni de départ. Cela permet donc à l'enfant de pouvoir se reposer le matin ou le midi si les parents le souhaitent. [...]

[...] Celles-ci répondaient à un besoin de garde mais ne s'articulaient pas entre elles. Avec le recul, je considère que cette première expérience n'a pas été très positive. La raison en est certainement d'abord un manque de méthode autour du projet pédagogique et par conséquent une difficulté à transmettre et partager avec l'équipe d'animation. L'échange ne peut se faire qu'à la condition de présenter un projet qui expose clairement les intentions et définisse précisément les modalités de réalisation. Or, le projet pédagogique ne rendait pas compte de ces éléments, se limitant aux intentions et restant trop vague sur les étapes de réalisation. [...]

[...] Il est là aussi parfois difficile d'imposer ses choix et expliquer ses motivations quand se trouve confronté des conceptions différentes de ce que peut être l'intérêt de l'enfant. On peut dans ces conditions être amené pour ne pas perdre le contact à faire des concessions. Diversifier par exemple l'offre d'activités en faisant appel à des prestataires lorsque les compétences ne peuvent se trouver dans l'équipe d'animation ou que l'on ne dispose pas du matériel. Le risque est de voir se développer des activités de consommation au détriment de l'implication dans des projets de structure. [...]

[...] Cela me permet d'argumenter et d'impliquer le groupe autour de ces priorités. Vient ensuite un travail sur le fond et la forme. Celui-ci est basé sur des mises en situation relatives aux conditions d'accueil et d'encadrement des enfants et des activités et visant à faire apparaître par la négociation entre les participants regroupés par secteurs( 6-8 et 9-12 ans) des comportements et des procédures. Il est souvent difficile de lancer cette réflexion en raison de la difficulté qu'ont certains à se mettre en scène et à se projeter. [...]