Introduction
Dans le cadre de ma formation à l'IUFM XXXX j'ai effectué mon stage en responsabilité au Collège XXXX. J'avais en charge une classe de 5ème et une classe de 6ème.
Les premiers cours d'un jeune professeur découvrant les ficelles et clés de son métier peuvent être une véritable épreuve du feu. En effet, on est rempli d'appréhension et l'on ne sait pas trop comment s'y prendre. Ces premiers moments passés, on acquiert davantage d'aisance et une vision plus claire de ce qu'un professeur doit faire pour transmettre correctement les savoirs. On se dit que tout va continuer formidablement, que les élèves sont attentifs et intéressés; puis le temps passant, on constate un manque d'entrain de la part de certains élèves et l'on s'aperçoit que tout ne se déroule pas aussi bien qu'on le voudrait.
C'est en observant mes élèves et leurs réactions par rapport au travail proposé que je me suis demandé si les problèmes rencontrés n'étaient pas liés à la motivation.
[...] 2) Emergence de la problématique
Souvent je constatais sur des séances de 2 heures que l'attention diminuait avec le temps, et que les élèves étaient concentrés sur leur travail en début de séance mais que la situation s'aggravait au fur et à mesure que la fin de l'heure approchait. Les groupes pouvaient prêter une forte attention et être disciplinés dans leur travail en début d'heure, mais dès que l'on entrait dans la deuxième heure la situation se dégradait. J'avais donc au sein d'une même classe des élèves passifs de temps en temps, quelques élèves passifs en continu et une majeure partie d'élèves attentifs. Le résultat de cette alchimie faisait que l'attention globale de la classe diminuait. J'ai donc pensé que cela résultait du fait que l'attention d'une classe fluctuait au cours du temps et qu'il était normal que l'attention baisse à l'approche de la fin du cours.
Cette situation m'a amené à changer ma façon d'enseigner ainsi que la répartition dans le temps des activités. A l'absence de réactions de la part des élèves s'ajoutaient en outre un manque d'intérêt et une certaine passivité (...)
[...] Le principe sur lequel ces suggestions repose est simple : plus l'enseignant invite les élèves à jouer un rôle actif et dynamique en classe, plus ils seront motivés à s'engager dans les activités qu'il leur propose. Etablir le profil motivationnel des élèves Afin de pouvoir améliorer la motivation des élèves, Rolland Viau propose d'établir le profil motivationnel des élèves pris individuellement. D'après ses recherches, pour établir le profil motivationnel il faut pouvoir répondre aux quatre questions suivantes : -Quelle valeur accorde-t-il à une activité et à la matière qui s'y rattache ? -Quelle opinion a-t-il de sa compétence à la réussir ? [...]
[...] Le modèle de motivation en contexte scolaire sur lequel je me suis appuyé n'est pas le seul existant, dans son livre sur la motivation Rolland VIAU en propose cinq autres inspirés des travaux de Pintrich, Weiner, McCombs, Deci et Wlodowski. III STRATEGIE D'INTERVENTION SUR LA MOTIVATION DES ELEVES Nous avons vu dans la première partie que les mécanismes de la motivation sont complexes et que seule la combinaison de plusieurs composantes reliées entre elles peut parvenir à les expliquer. De nombreux auteurs et chercheurs ayant travaillé sur la motivation ont proposé des solutions pour remédier aux problèmes y étant liés. [...]
[...] Par exemple, un élève qui trouve toutes les excuses possibles pour retarder le moment de se mettre au travail, qui murmure, ronchonne en apprenant qu'il doit accomplir une activité, qui utilise des stratégies d'évitement pour ne pas faire ce qu'on lui demande, qui dérange les autres, etc., a des problèmes de motivation. Plusieurs indices comportementaux peuvent relever d'un problème de motivation, en voici une liste non exhaustive : -Remettre son travail à plus tard. -Avoir de la difficulté à se décider. -Se fixer des buts inaccessibles. -Choisir la voie la plus facile et la plus rapide pour accomplir une activité. [...]
[...] Atteindre un but La motivation implique d'atteindre un but. Ainsi, si l'objectif d'une activité n'est pas clairement défini, du moins si l'élève n'a pas compris l'intérêt du travail demandé, la motivation s'en ressentira diminuée. Dans son livre Six études de psychologie, Jean Piaget indique que «Toute action - c'est-à-dire tout mouvement, toute pensée ou tout sentiment- répond à un besoin » , autrement dit l'intelligence de l'élève ne se mettra en marche que si elle a un but. Pour motiver l'intelligence, il faut donc que l'élève cerne bien les objectifs. [...]
[...] Dans mes remédiations, je me suis surtout intéressé aux solutions applicables en cinquième. Je ne dirais pas que je n'ai pas eu de problèmes de motivation avec mes élèves de sixième mais ils étaient moins prononcés. Impliquer les élèves dans le choix des thèmes En fonction de chaque élève, les paramètres intervenant sur la motivation vont prendre plus ou moins d'importance. La motivation et le climat dans la classe vont aussi faire fluctuer la motivation de chacun. De plus, une très grande importance revient aux activités proposées en elles- mêmes. [...]
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