Le travail proposé en classe, au-delà de permettre aux élèves la compréhension du paysage qui les entoure, a également pour but de répondre à une problématique en vérifiant des hypothèses. La problématique suivante : "Comment la lecture d'un paysage local peut-elle permettre aux élèves de comprendre que l'espace est le fruit d'une organisation réfléchie et que ce paysage s'insère dans un espace plus vaste ?" a guidé la construction de la séquence d'apprentissage.
En utilisant le terme interrogateur « comment », il a fallu réfléchir à la manière dont l'enseignement allait être proposé pour que les élèves comprennent que « l'espace est le fruit d'une organisation réfléchie et que ce paysage s'insère dans un espace plus vaste ». Ainsi, c'est la pratique enseignante qui est au coeur de cet écrit.
Différentes données ont été récoltées en cours de séquence, notamment lors de la construction du croquis par les élèves. Lors de l'élaboration de la légende du croquis, les élèves ont manifesté des connaissances sûres quant à la symbolisation d'une réalité physique en une représentation abstraite. La nécessité d'occulter des détails et de se limiter à l'essentiel est apparue et les élèves ont dû se concerter pour s'accorder sur la légende qui serait adoptée.
Ce sont les élèves qui ont proposé d'utiliser des formes géométriques en guise de symbole (le triangle pour les habitations et la croix pour la zone industrielle). Les zones agricoles ou forestières ont été matérialisées par un coloriage vert et le canal du Rhône par un coloriage bleu. Concernant les données initiales, lorsqu'on lit le tableau, on peut remarquer que les élèves connaissent tous plus ou moins de vocabulaire spécifique à la discipline géographie. Lors de la sortie sur le terrain, les élèves ont dû dessiner le paysage, mais également noter ce qu'ils voyaient ou ce qu'ils ne voyaient pas.
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