Pédagogie, école élémentaire, classe, difficultés scolaires
Différencier sa pédagogie m'est toujours apparue comme une nécessité. Les élèves d'une classe ne présentent jamais un niveau homogène, et il ne m'a pas fallu très longtemps pour m'apercevoir que les élèves de CM2 que j'avais en stage filé avaient un niveau très disparate. Certains élèves continueront leur scolarité en SEGPA tandis que d'autres ont des facilités dans la majorité des disciplines. Je savais qu'il me fallait différencier, notamment en géométrie.
Cependant je ne parvenais pas mettre en pratique cette volonté de manière quotidienne. Ayant déjà des difficultés à cerner le niveau général de ma classe et ce qu'on peut attendre d'élèves de CM2, j'avoue ne pas m'être penchée sur la question dès le début de l'année. Lors de la visite conseil, suite à l'observation d'une séance d'écriture poétique, le formateur m'avait fait remarquer que l'activité de création poétique était inadaptée pour certains élèves :
[...] Cela m'a prouvé qu'il faut différencier même dans le groupe qui est en autonomie. Il faut que les élèves qui en ont besoin aient des aides, des outils qui peuvent pallier l'absence de l'enseignant. Il ne s'agit pas uniquement de faire un groupe de besoin et un groupe en autonomie, car même ainsi il reste des niveaux hétérogènes dans le groupe en autonomie. J'en ai conclu qu'il fallait non seulement différencier en créant des groupes de besoin mais aussi dans le groupe en autonomie par une variété de support ou d'outils. [...]
[...] Chaque élève est donc resté à sa place et j'ai navigué entre les élèves ayant besoin d'aide. Après que les élèves aient trouvé le moyen de décoder des gabarits, ils devaient décoder un mot à partir de gabarits donnés. Le mot était écrit sur quatre feuilles disposées dans la classe afin que les élèves puissent s'auto-évaluer. Les élèves avaient tout le matériel à disposition et des exemples ou modèles dans leur cahier si besoin. Cela m'a permis de me concentrer sur les élèves ayant des difficultés à manipuler les gabarits. [...]
[...] La tâche attribuée à chacun exige des compétences différentes en même temps qu'elle en permet le développement. Les rôles peuvent donc être répartis en tenant compte des compétences et des besoins de chacun. On peut aussi agir de même dans la mise en commun, en organisant le passage des élèves de la solution la plus personnelle à la plus experte; ce qui nécessite de la part de l'enseignant de les repérer avant. La différenciation par la tâche La mise en ateliers ou l'utilisation d'un plan de travail se décline également dans le domaine des mathématiques. [...]
[...] J'ai été surprise de la conscience qu'ils avaient de leurs difficultés. Devant l'hésitation de certains, j'ai décidé que pour constituer le groupe qui travaillerait avec moi je désignerais certains élèves mais laisserai aussi la possibilité pour certains de se joindre à nous, sachant que le groupe ne doit pas dépasser 6-7 élèves. Mise en place d'une séquence test et analyse En période quatre, je me suis donc penchée plus particulièrement sur la différenciation. J'ai décidé de me concentrer mes essais et réflexions sur la géométrie. [...]
[...] Différencier dans sa classe est un devoir pour un enseignant car il permet à chaque élève de progresser vers une réussite non seulement scolaire mais aussi personnelle. C'est au professeur des écoles de cibler la compétence à atteindre et de trouver les différents dispositifs qui permettront à chaque élève de l'atteindre. En outre, essayer d'aider les élèves en difficulté permet bien souvent d'aider l'ensemble des élèves. La rédaction de cet extrait de portfolio m'a permis de réfléchir et d'analyser ma méthode d'enseignement afin de l'améliorer. [...]
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