L’apprentissage à l’école : les grands courants pédagogiques et les nouvelles stratégies

Résumé du document

On peut « apprendre que » quelque chose est arrivé, c'est-à-dire que l'on reçoit une information extérieure que l'on va tenter de mémoriser.
On peut « apprendre à » lire par exemple, et donc réaliser un apprentissage, acquérir un nouveau savoir-faire.
On peut « apprendre » tout simplement, à savoir agir sur soi-même, subir un changement et ainsi intégrer un savoir-être ou une compréhension approfondie d'une étude, discipline.
La notion de l'apprentissage varie donc en fonction du sens que l'on attribue au verbe « apprendre ».

L'apprentissage est un processus fondamental de la vie humaine.

En effet, toutes les connaissances que nous possédons nous ont été transmises soit par expérimentation après observation, soit par les découvertes et croyances des générations antérieures.

L'apprentissage est donc inhérent à ce que nous sommes, à ce qui fait que nous nous comportons de telle ou telle manière et que nous changeons.

Pour apprendre, il faut maîtriser certaines stratégies d'apprentissage et définir celles qui nous correspondent le mieux. Ainsi, lorsqu'en classe, certains procédés et procédures semblent au premier abord dénués de sens ou peu conformes, mais peuvent cependant, selon la subjectivité de chacun, favoriser l'apprentissage.

Si l'éducation est le moyen à privilégier pour développer son savoir, il est cependant assez complexe de donner une définition précise du terme « apprentissage » dans ce domaine.
En effet, l'apprentissage se fait de manière interne, à partir des structures de pensées de l'apprenant, mais aussi de manière plus visible, avec sa conduite en classe et face à l'information à apprendre. Lorsque l'élève apprend, il effectue des opérations mentales, des changements internes, qui se manifestent par une nouvelle attitude, un changement de comportement.