Méthodologie, groupe, élèves, données, faible, revue de littérature, cadre théorique, verbatim, discussion des résultats, EPS éducation physique et sportive, fort, transmission de savoir, Brousseau, Sports, Escalade, forme de groupement, programmes du collège, groupement par affinité, milieu didactique, contrat didactique différentiel, Schubauer-Leoni
Lors des stages que j'ai effectués durant mes années d'études supérieures en licence et master 1, j'ai eu l'occasion d'observer des enseignants d'EPS interagir avec leurs élèves. Dans un souci de prendre en compte la diversité des élèves, l'enseignant avait certaines fois recours à des formes de groupement par niveau afin de faciliter une intervention différenciée. Bien que de nombreuses formes de groupement existent, la forme de groupement par niveau attira mon attention, car cette forme de groupement témoigne selon moi de la complexité pour l'enseignant d'EPS de transmettre un même savoir à des élèves singulièrement différents.
Ces réflexions autour de la transmission de savoirs en fonction de groupe de niveaux différents s'illustrent autour du questionnement suivant : Pourquoi choisir ce type de groupement plutôt qu'un autre dans l'objectif de faire apprendre les élèves ? Quels sont les effets des différents modes de groupement par niveaux qu'il soit faible ou fort sur la transmission du savoir ? Au final y a-t-il une différence sur ce qui est réellement appris selon que l'élève soit issu d'un groupe fort ou faible ? Comment utiliser les groupes de niveau pour faciliter l'apprentissage des élèves ?
[...] Questionnaire après la leçon Tableau 7 : Questionnaire pour l'enseignant Questions pou Julien (Elève faible) Louise (Elève fort) r l'enseignant ? Quelle J'attendais de Julien qu'il Je m'attendais à ce que conduite réussisse à monter les pieds Louise comprenne attendiez-vou aux dessus de la ligne des rapidement la stratégie à s des élèves genoux et qu'il comprenne que appliquer, il n'hésitera ? pour ça il doit aller chercher pas à monter au maximum des prises qui sorte de l'axe les pieds pour attraper la vertical. J'ai tout de même prise de main la plus conscience que l'exercice est haute possible. [...]
[...] très pertinents, par exemple là L'enseignant remet en question la c'est un exemple, mais là à un stratégie de l'élève concernant les moment tu as monté tes pieds sur choix de prise de pieds, il donne quelque chose comme ça un exemple afin que l'élève puisse (l'enseignant désigne une réglette différentier une bonne d'une que l'élève a utilisée avec son mauvaise prise. pied.) Alors que tu avais cette prise qui était mieux ou même L'enseignant défini ce qu'est une celle-là. Donc essaie tu vois de bonne prise de pied. regarder les prises de pieds, pour prendre la meilleure, les prises qui dépassent le plus du mur c'est L'enseignant précise en expliquant les meilleures pour les pieds. pourquoi les grosses prises sont e = oui, les oranges elles sont bien pour les pieds. bien par exemple. [...]
[...] Cependant, lors de l'interaction dans ces différentes formes de groupements, émerge une co-construction du savoir à enseigner entre les sous-groupes d'élèves et l'enseignant·e : le « contrat didactique différentiel » (Schubauer-Leoni, 1996). Cette auteure considère que ce contrat n'est pas négocié uniquement entre l'instance du maître et celle que représente l'ensemble des élèves, mais entre le maître et des sous-groupes d'élèves, correspondant à diverses positions scolaires au sein de la classe. » (Schubauer-Leoni, 1996). Dans cette optique, elle fait état des résultats de plusieurs recherches concernant ce concept, ce qui lui permet d'expliquer que la réponse de l'élève à une situation problème est dépendante des conditions dans lesquelles elle a été sollicitée. [...]
[...] Réussite : Atteindre la plus haute prise possible en seulement 8 prises de mains. L'échauffement est un ensemble de routines réinvesties à plusieurs échelles, l'échauffement articulaire est présent au début de l'échauffement dans chaque APSA avec une insistance sur les articulations les plus sollicitées dans l'APSA concerné, ici l'escalade. Par exemple, en escalade l'accent est mis sur les épaules et les doigts. La suite de l'échauffement est une routine présente sur toute la séquence d'escalade qui consiste à faire monter le cardio tout en permettant aux élèves de toucher le mur. [...]
[...] Une moitié des élèves restent très scolaires, mais une autre moitié est constituée d'élèves qui peuvent être perturbateurs et amener toute la classe vers de l'agitation et une forte perte de concentration. La classe a du mal à travailler en groupe si ceux-ci sont imposés. En effets certains élèves ne s'apprécient pas et refusent de travailler ensemble. Les garçons et les filles se mélangent peu. Parmi les groupes de garçons, Adam, Nathan et Aymeric constituent généralement un groupe qui manque de sérieux et qui détourne la tâche. De plus, il est difficile de les intégrer à d'autres groupes, car les autres élèves n'aiment pas travailler avec eux. [...]
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