SVT sciences de la vie et de la terre, enseignement, observation scientifique, ferme pédagogique, sortie scolaire, cycle supérieur, esprit critique, dessin d'observation, notion d'espèce, classification animale
Ayant travaillé en tant qu'animatrice brevetée volontaire en ferme pédagogique et d'animation, je constate que la majorité des sorties scolaires qui se font dans ce type d'établissements sont destinées à des élèves de la maternelle et du cycle inférieur. C'est pourquoi, j'aimerais démontrer qu'il est possible de rencontrer différents attendus du référentiel de sciences, en p5 ou p6, en réalisant une leçon destinée aux élèves du cycle supérieur.
Dans ce travail, je me baserai sur l'hypothèse qu'il est difficile, pour les enseignants du cycle supérieur, d'aborder la classification animale ainsi que la notion d'espèce, en classe. C'est pourquoi je proposerai une leçon type liée à une sortie scolaire à la ferme afin d'aborder cette thématique.
Les élèves de la classe dans laquelle j'effectuerai mon stage joueront le rôle de classe test. Ils seront amenés à vivre mon dispositif. Tandis que les élèves de l'autre classe de 6e année primaire présents dans l'école joueront le rôle de classe contrôle. Les élèves des deux classes vivront donc une partie commune aux dispositifs ainsi qu'une partie aménagée, selon s'ils se trouvent dans la classe test ou dans la classe contrôle.
En parcourant ce travail, vous pourrez découvrir les prétests destinés aux élèves des deux classes, l'un consiste à exposer une photo aux élèves afin d'évaluer les éléments d'observations qui seront décrits par ces derniers. Le deuxième consistera à afficher des photos de chiens ayant des similarités.
Par la suite, j'aborderai deux activités qui me permettront d'asseoir les prérequis nécessaires au bon déroulement de la suite du dispositif. Les objectifs de ces activités seront de différentier les notions de trier, ranger et classer ainsi que de réaliser un dessin d'observation le plus précis possible.
[...] L'item suivant, de la grille d'observation, comprend les observations biaisées par l'imaginaire des élèves ainsi que les observations subjectives. Celui-ci prend en compte les réponses n°9 et n°15, ces deux réponses sont purement objectives, on ne peut pas affirmer que ce cheval à de longues oreilles ou qu'il a du charisme. Selon la personne qui observe cet animal, celle-ci va trouver qu'il a ou pas du charisme, ainsi, qu'il a ou pas, des longues oreilles. Les réponses n°6 et n°8 ont été données par le même élève. [...]
[...] Après extrapolation, le fait de déduire et généraliser des résultats à partir d'observation ou d'expérimentations réalisées, ils émettent l'hypothèse que tous les mammifères portent leurs enfants et ne pondent pas d'œufs. L'observation aide à la mémorisation. Donner des émotions et susciter le plaisir des élèves dans leur apprentissage aura des conséquences sur leur motivation intrinsèque tout en favorisant la mémorisation des connaissances abordées. En conclusion, lorsqu'elle est utilisée dans la démarche scientifique, l'observation permet de comprendre les sciences (Guichard, 1998). Pour conclure ce point, l'observation scientifique est définie comme active et savante. [...]
[...] Dans cette description, selon moi, les élèves ont eu recours à la fonction évaluative de l'observation en utilisant des informations dans le but d'évaluer quelque chose. Ils ont déterminé la race en transcrivant « Un husky » groupe d'élèves de 6A. Par ailleurs, aucun des éléments transcrits ne rencontre l'autre aspect de la fonction évaluative de l'observation, qui est d'émettre des hypothèses. En rédigeant l'observation suivante : « Il a la bouche un peu ouverte, » groupe d'élèves de 6A, les élèves se sont laissés biaiser par leur imaginaire, c'est une observation subjective. [...]
[...] Pour faire partie de la même espèce, il faut : des individus plus ou moins semblables entre eux, des individus reliés par leur interfécondité (deux membres de la même espèce donnent entre eux des vivants féconds). Les biologistes écartent de la notion d'espèce, quant à eux les critères morphologiques, anatomiques et colorimétriques. Selon eux, il est indispensable que la descendance d'une même espèce soit viable et féconde. D'après l'académie des sciences d'outre-mer (2021, p. « Effectuer l'inventaire de l'ensemble des espèces est, certes, louable, mais, évidemment, parfaitement irréaliste. Ainsi, on estime qu'il existerait environ 10 à 20 millions d'espèces et qu'un peu moins de deux millions d'espèces sont actuellement décrites. [...]
[...] Trois éléments parmi les 63 rédigés par les élèves sont des éléments d'observation subjectifs. L'observation des élèves a certainement été biaisée par l'imaginaire des élèves. Ce qui représente environ 5%. C'est pourquoi 60 des éléments rédigés par les élèves sont objectifs, ce qui représente environ 95%. Classe contrôle Premier prétest « J'observe et je dis ce que je vois ». Ci-dessous sont retranscrites le plus fidèlement possibles, mot à mot, les réponses données par la classe test, lors du prétest du dispositif. [...]
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