Le vieillissement est un processus graduel et irréversible de modification des structures et des fonctions de l'organisme résultant du passage du temps. D'après B.R Mishara et R.G Riegel (1984), « La vieillesse est une période inévitable et naturelle de la vie humaine caractérisée par une baisse des fonctions physiques, la perte du rôle social joué comme adulte, des changements dans l'apparence physique et un acheminement graduel vers une diminution des capacités ».
L'entrée en institution représente un risque majeur de perte de l'identité de la personne âgée. Mais l'entrée en institution a également des répercussions sur l'ensemble de la dynamique familiale. L'avancée en âge des parents qui perdent, peu à peu, leur rôle gratifiant de protecteurs, peut (ré)activer chez les uns et les autres angoisses, aspirations insatisfaites ou refoulées, projection des charges négatives et dépressives: de vieux «dossiers» se rouvrent et des émotions intenses sont alors en jeu.
L'une des grandes nouveautés de la réforme de la tarification des établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes (EHPAD) est la place faite aux psychologues en établissements. La présence d'un psychologue est, pour la première fois, reconnue dans les maisons de retraite et ses domaines d'action définis. Ils portent essentiellement sur trois compétences : compétence vis-à-vis des résidents, compétence vis-à-vis de leur famille et enfin, compétence vis-à-vis du personnel (ce dernier point ne fait pas partie des missions du psychologue de l'institution ; j'ai donc choisi de ne pas l'aborder).
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