Ce terme de schizophrénie viendrait en remplacement de la « dementia praecox » ou « démence précoce » de KRAEPELIN, jusqu'alors utilisée, cette pathologie étant déjà décrite au XIXe siècle par B. A.MOREL dans ses études cliniques. Il mettra d'emblée en évidence, la précocité de l'atteinte et la rapidité de l'évolution qui est caractérisée par le terme de démence (GARRABE 1992, SCOTTA et BOUGEROL 1997). Depuis ces premières descriptions (KRAEPELIN 1896, BLEULER 1911), cette maladie est conçue comme une désorganisation de la pensée.
A ce jour, beaucoup d'auteurs ont tenté de définir un profil type à cette maladie. De nombreux déficits y sont associés et notamment un non négligeable : celui de l'attention. À la vue de la population rencontrée sur le lieu de stage, à savoir des alcooliques et des psychotiques, nous avons entrepris d'étudier la population schizophrénique afin de mieux cerner cette pathologie. De plus, le psychologue en poste actuellement, avait émis le souhait d'étudier la rotation mentale sur une population issue d'un milieu psychiatrique.
La demande porte sur l'étude de l'intentionnalité et de l'attention dans la schizophrénie, au travers du test psychométrique qu'est la rotation mentale et le test d'attention concentrée du « D2 », au sein de la population des pavillons de Foville et Baillarger de l'hôpital Charles Perrens à Bordeaux, sous la supervision du docteur en psychologie clinique et pathologique et sociale : Dr Alain BRUN.
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