Travail de fin d'étude sur les difficultés liées à la prise en charge des psychotiques déficitaires graves. Qu'est-ce que la psychose déficitaire ? Qu'est-ce que la distance thérapeutique ? Quelle est son importance ?
[...] - Les encéphalopathies acquises : citons les encéphalites dues à l'herpès, à la rougeole . les séquelles de traumatismes crâniens Infirmité motrice cérébrale (I.M.C.) Elle concerne des enfants handicapés. Il s'agit d'une atteinte des capacités motrices de l'enfant. Le développement intellectuel est théoriquement normal, mais le polyhandicap est fréquent des IMC ont un QI normal ou supérieur. Les autres présentent une déficience mentale (légère moyenne profonde qui constitue un handicap supplémentaire aux possibilités de rééducation. Signalons enfin la fréquence d'autres déficits associés : épilepsie, déficit sensoriel souvent partiel. [...]
[...] Néanmoins les formats théoriques sont en faveur du vouvoiement. En pratique ce sera au soignant de trouver la communication la plus adaptée au patient pour être thérapeutique tout en restant authentique. L'idéal est de pouvoir demander la volonté du patient, ce qui reste souvent impossible auprès des PDG. Le tutoiement a différentes conséquences sur la relations. - De manière positive, on peut dire que le tutoiement définit le patient comme sujet hors du groupe. En effet le Vous peut être utilisé pour désigner un groupe alors que le Tu désigne seulement une personne en particulier. [...]
[...] Je sonne, un homme en blanc muni d'un sécurisant trousseau de clefs m'ouvre la porte d'entrée, puis une seconde porte, et me présente des chaises dans le hall d'entrée, où j'aurais la gentillesse de patienter cinq minutes, le temps que la relève se termine. Je m'assieds, et tends l'oreille. J'entends quelques cris pas très loin, puis un bruit sourd qui se répète régulièrement, comme des coups de poing frappant une porte ; et qui finit de nourrir mon imagination et mes fantasmes. Je me lève, poussé par la curiosité. [...]
[...] Binet et Th. Simon, au début du XXe siècle, introduisent la notion d'âge mental et de quotient intellectuel pour décrire et classifier la déficience. C'est la naissance de la psychométrie qui deviendra vite le critère de partage des diverses déficiences. En utilisant la classification psychométrique, il est ainsi habituel de distinguer parmi les déficients mentaux : L'idiot Q.I. inférieur ou égal à 20-25 L'imbécile Q.I. inférieur ou égal à 40-50 Le débile mental Q.I. inférieur ou égal à 75 La classification de l'O.M.S. [...]
[...] Elle évoque « les troubles du comportement : le pica et la coprophagie [ ] pas forcément facile à gérer au début quand on n'a pas l'habitude ». Elle insiste sur le fait que « c'est surtout au niveau de la communication que ce n'est pas facile », et que « l'apparence ne choque pas outre mesure ». - L'AMP dit ne pas avoir de difficultés pour entrer en relation avec les patients, si ce n'est au début car elle ne s'était « pas sentie accompagnée, abandonnée ». [...]
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