Comme au début de chaque séance, on se dit « bonjour » en se faisant passer un objet. Progressivement, cet objet qui était au départ neutre (le ballon jaune) devient personnalisé. Chacun doit faire passer au groupe un objet lui appartenant. Patrick a constamment un lacet bleu dont il réussi à se détacher, certes peu longtemps (il se lève pour le récupérer alors qu'il allait lui revenir) (...)
[...] Tu veux nous montrer que tu as le pouvoir de casser des objets, mais on le sait déjà. Et si tu les casses, on ne pourra plus s'en servir car ils ne reprendront jamais leurs formes tout seuls ». En fait, j'ai essayé de lui parler comme le ferait une psychanalyste pour les enfants (d'après mes lectures), mais avec mes mots et à partir de mes observations. Elle m'a écouté avec une grande attention, et est allée s'accroupir dans un coin. [...]
[...] et moi- même organisons la salle avec des chaises que l'on dispose en cercle. Puis nous allons réveiller et préparer les participants habituels. Nous proposons à Paul de venir dans le groupe, ce qui est une première pour lui. Jean-Baptiste n'est pas présent aujourd'hui pour cause d'hospitalisation. Nous commençons l'atelier en nous faisant passer un ballon jaune et en disant « bonjour » à son voisin. Marie-Laurence m'expliquera plus tard qu'il s'agit là de mettre en place des repères pour les patients. [...]
[...] Cela le faisait rire et permettait ainsi une certaine détente de l'atmosphère. Les ballades Considérées comme essentielle dans la prise en charge des patients, la ballade hebdomadaire me semble intéressante mais peu constructive, à l'inverse de la musicothérapie. Cependant, la possibilité d'échanger avec une professionnelle du milieu que ce temps offre est précieux et riche d'enseignement. Nous prenons en charge deux patients : Alexandre qui est déficient mental profond et Claudine, qui est psychotique et déficiente. Tous deux ne savent parler. [...]
[...] Progressivement, cet objet qui était au départ neutre (le ballon jaune) devient personnalisé. Chacun doit faire passer au groupe un objet lui appartenant. Patrick a constamment un lacet bleu dont il réussi à se détacher, certes peu longtemps (il se lève pour le récupérer alors qu'il allait lui revenir) ; Mathilde n'a rien et jette tout ce qu'on lui place dans la main ; Dominique arrive à faire passer sa pile de livres et magazines dont il ne se sépare jamais, même pour dormir et Arnaud n'a pas de « doudou » mais son chausson gauche est toujours par terre, donc c'est ce que nous utilisons. [...]
[...] Ma mère travaillant à l'hôpital psychiatrique du Vinatier, elle avait contacté le service de Maria Montessori (une amie et collège dans le même service connaissait Mme Vruyer, éducatrice spécialisée), lors de ma première recherche de stage l'an passé. Je l'avais rencontré mais elle ne pouvait m'accueillir faute de places (je m'y étais prise un peu tard). Cependant, elle m'avait chaleureusement conseillé de la rappeler plus tard pour un autre stage. Maria Montessori Le centre hospitalier du Vinatier a été mon terrain de stage. J'ai choisi un lieu bien précis : l'unité d'hospitalisation Maria Montessori, où sont pris en charge une vingtaine de patients âgés de vingt- cinq à soixante ans. [...]
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