Les services de L'ASE sont placés depuis les lois de décentralisation de 1983 sous la responsabilité des conseils généraux. Depuis le premier janvier 1984, l'organisation et la mise en œuvre de la politique de protection de l'enfance reviennent à chaque département. L'équipe éducative bien qu'insérée dans cette entité garde une marge de manœuvre, d'initiative, de libre arbitre à l'intérieur du cadre institutionnel posé, dans la mis en place du dispositif éducatif, à partir des moyens qui lui sont accordés. Il s'agit donc d'un dispositif institutionnel qui est le produit et l'aboutissement d'une construction et d'une élaboration dont le but est d'atteindre et de réaliser les objectifs préalablement définis. La construction de ce dispositif est essentiellement axée sur les besoins recensés et analysés au niveau du jeune.
Le Code de l'Action sociale et des familles (article 221) annonce les missions relevant du service de l'ASE. Il convient de les rappeler pour permettre de mieux comprendre la place du psychologue dans l'institution.
- Première : Apporter un soutien matériel, éducatif et psychologique aux enfants mineurs et à leurs familles, aux mineurs émancipés et aux majeurs âgés de moins de 21 ans confrontés à des difficultés sociales susceptibles de compromettre gravement leur équilibre.
- Deuxième : Organiser, dans les lieux où se manifestent des risques d'inadaptation sociale, des actions collectives visant à prévenir la marginalisation et à faciliter l'insertion ou la promotion sociale des jeunes et des familles. Cette action s'exerce en dehors de la famille.
- Troisième : Mettre en urgence des actions de protection en faveur des mineurs cités dans la première mission.
- Quatrième : Pourvoir à l'ensemble des besoins des mineurs confiés au service et veiller à leur orientation, en collaboration avec leur famille ou leur représentant légal. C'est à dire prendre en charge physiquement et financièrement les enfants qui lui sont confiés par les parents ou par les juges, à pourvoir à leurs besoins, à garantir leur développement, notamment en veillant à leur orientation.
- Cinquième : Mener des actions de prévention à l'égard des mineurs et, sans préjudice des compétences de l'autorité judiciaire, organiser le recueil des informations relatives aux mineurs maltraités et participer à la protection de ceux-ci.
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