Au cours de ces cinquante dernières années, la pédiatrie hospitalière a subi de nombreuses mutations. Avant 1946, la clinique médicale infantile composée de 60 lits était installée à l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques dans le bâtiment Barric situé dans la cour des Filles de la Charité. La clinique Chirurgicale infantile, très comparable, était installée à la Grave.
En 1947, les services Pédiatriques sont transférés à l'Hôpital Purpan dans des locaux neufs qui ont permis d'augmenter l'effectif du service à une centaine de lit pour la médecine et 95 lits pour la chirurgie, avec modernisation des locaux et des techniques, entraînant une augmentation considérable de l'activité.
En 1961 est construit un nouveau bâtiment destiné à l'unité spéciale des prématurés. La croissance de l'activité allait justifier en 1970 un troisième service de 47 lits puis un quatrième à l'ouverture de l'Hôpital Rangueil en 1975. L'effectif maximal d'hospitalisation est alors porté à 300 lits.
En 1984, un cinquième service de Pédiatrie était créé (...)
[...] Il participe aussi aux réunions d'équipe, car les différents intervenants ont à coeur cette dimension de pluridisciplinarité dans la prise en charge des enfants et la communication au sein de l'équipe. Découverte du diabète Le diagnostic du diabète se fait très rapidement. Dès l' arrivée à l'hôpital, les parents et l'enfant sont informés, par un des médecins de l'équipe, de la maladie. - Réactions des parents Pour ces parents, la surprise est totale. En effet, le peu de symptômes précurseurs ne peut laisser penser à une telle maladie chronique. Le traumatisme direct avec ses répercussions émotionnelles majeures, humaines, normales, est alors au premier plan. [...]
[...] Lorsque les entretiens avaient lieux dans les chambres, alors je restais en retrait tout en faisant partie du cercle de l'entretien, mais, à distance plus importante avec l'enfant et les parents que celle du psychologue. Enfin, lorsqu'il s'agissait d'entretiens avec des parents et qu'un enfant jeune ne participant pas était présent, alors je me suis autorisée à me rapprocher de l'enfant et à jouer avec lui. Quelquefois, l'enfant venait directement vers moi pour me solliciter. De fait, les parents étaient plus disponibles et se souciaient moins des activités de l'enfant qui ne faisait plus appel à eux. [...]
[...] Cela me permet de constater la relation très fusionnelle de S. avec son papa qui est très à l'écoute de son enfant et de voir que S. a entendu et compris certains éléments de la prise en charge du diabète, puisqu'il guide son papa dans cet acte “ il faut que tu prennes la bandelette, tu la mets là, et tu appuies là”. A notre arrivée dans le bureau, S. s'installe dans un coin et joue avec des Lego. S. [...]
[...] En 1947, les services Pédiatriques sont transférés à l'Hôpital Purpan dans des locaux neufs qui ont permis d'augmenter l'effectif du service à une centaine de lit pour la médecine et 95 lits pour la chirurgie, avec modernisation des locaux et des techniques, entraînant une augmentation considérable de l'activité. En 1961 est construit un nouveau bâtiment destiné à l'unité spéciale des prématurés. La croissance de l'activité allait justifier en 1970 un troisième service de 47 lits puis un quatrième à l'ouverture de l'Hôpital Rangueil en 1975. L'effectif maximal d'hospitalisation est alors porté à 300 lits. En 1984, un cinquième service de Pédiatrie était créé. [...]
[...] Ce traitement est lourd et peut être vécu difficilement par l'enfant et sa famille. La surveillance Il faut une surveillance quotidienne grâce aux glycémies, les analyses d'urines et l'hémoglobine glyquée (diabète équilibré 7,5 ce qui n'est pas sans causé un stress important pour l'enfant et ses parents craignants les risques d'une glycémie mal équilibrée. Les risques - Hypoglycémie mineure : les signes sont la paleur, les sueurs et les tremblements, il faut alors que l'enfant prenne du sucre ou un équivalent. [...]
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