Pathologies de psychiatrie générale, ergothérapie, prise en charge médicamenteuse, tentative d'autolyse, frustration, contrariété
Le pôle de psychiatrie de court séjour de la Clinique est organisé autour de deux pavillons : le pavillon Sainte-Marthe et le pavillon Saint-Hippolyte. Ils accueillent des pathologies de psychiatrie générale. Sous la maîtrise des psychiatres, sur une durée de 1 à 2 mois, il est organisé autour du patient un programme basé sur des groupes de paroles, de l'ergothérapie, de la relaxation, de la musicothérapie. Le tout étant complété par une prise en charge médicamenteuse.
[...] Analyse de pratiques professionnelles en milieu psychiatrique SUPPORT POUR LES ANALYSES DE PRATIQUE Lieu L'établissement est une clinique appartenant à un grand groupe international privé. L'offre de soins est variée et comprend 3 pôles d'activité psychiatrique qui permettent une prise en charge globale des patients. La complémentarité médicale de ces 3 pôles assure une prise en charge des patients à tous les stades de leur maladie. Pôle de psychiatrie de court séjour Le pôle de psychiatrie de court séjour de la Clinique est organisé autour de 2 pavillons : le pavillon Sainte-Marthe et le pavillon Saint-Hippolyte. [...]
[...] Sur la fin de stage, je commençais à maîtriser certaines techniques. Cela peut être une plaisanterie, jouer sur la frustration, la contrariété, etc. pour analyser les réactions du patient et ainsi transmettre toutes ces précieuses informations de la communication verbale et non verbale au reste de l'équipe. Tout cela d'une manière plus subtile et moins maladroite qu'au début. [...]
[...] ATCD : palpitations, crises d'angoisse, vertige. Traitement : Venlafaxine 75 matin (indication épisode dépressif majeur, mais dans ce cas au dosage minimal correspondant à un traitement ambulatoire). Alprazolam 0,5 Matin Midi et Soir Stilnox nuit Dafalgan 1g Matin Midi et Soir Sulfarlem 25 mg Matin Midi et Soir 4 déclarations de fugue lors de son séjour en cours. Lors de la distribution des traitements, cette patiente choisit ses traitements par rapport à la prescription. (Aujourd'hui je prends uniquement celui-ci, un autre jour, je prends l'ensemble de la prescription.) Sachant que la patiente a le droit de choisir le traitement qu'elle ne souhaite pas prendre, son psychiatre accepte cette démarche. [...]
[...] Devant cette situation qui m'étonne, je m'exécute et amène les repas aux patients. La plupart d'entre eux me remercient ou me font un sourire. Mme D ne me regarde pas lorsque je la sers, ou me regarde d'une façon que je ressens comme dédaigneuse. Je ne me sentais pas à l'aise avec cette situation. Vient le moment du café où je lui apporte à table, et en me regardant la patiente me dit « deux sucres » d'une façon que je trouve assez sèche. [...]
[...] L'équipe et moi-même avions du mal avec le positionnement du psychiatre. Nous pensions que celui-ci ne se positionnait pas vis-à-vis de la patiente. En effet il exprimait souvent l'inquiétude d'être trop ferme alors qu'en écoutant plusieurs fois son discours nous l'avions trouvé très très conciliant. Il est difficile de percevoir si une personne à un réel besoin de soin ou si celle-ci n'en nécessite pas. Même si cette décision revient finalement au psychiatre, il doit pouvoir s'appuyer sur l'équipe soignante. [...]
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