VAE Validation des Acquis de l'Expérience, éducateur spécialisé, foyer d'hébergement, APAJH Association pour Adultes et Jeunes Handicapés, déficience mentale, projet de vie, CDAPH Commission des Droits et de l'Autonomie des Personnes Handicapées, MDPH Maison Départementales des Personnes Handicapées, hallucinations, paranoïa
Exemple de dossier de VAE, dont l'intitulé du diplôme visé est Diplôme d'Etat d'éducateur spécialisé.
(...)
L'obtention de cette VAE me motive pour pouvoir participer à la création d'un service d'accompagnement des résidents de Foyer d'Hébergement, Foyer d'Accueil Médicalisé et Foyer d'Accueil Occupationnel dans un immeuble ordinaire hébergeant des personnes de tous horizons (salariés, étudiants, retraités...). Sensiblement, cela ressemble à un dispositif de maison-relais où les éducateurs auront un rôle de coordination que je nommerais affectueusement de « concierge 2.0 ». Le public ciblé est avant tout un groupe de personnes qui ne répond pas ordinairement aux profils habituels. Ce sont les notions de partenariat et de coordination de projet développées ici qui nous aideront à réaliser ce projet. En effet, je pense qu'avec le réseau des IDE, kinésithérapeutes et aides à domicile, ainsi qu'une plage horaire étendue (6h-21h), cette possibilité d'un « foyer de vie » pourra voir le jour.
[...] - le décret du 8 décembre 1983 relatif aux transferts de compétences en matière d'action sociale et de santé. - la loi du 6 janvier 1986 adaptant la législation sanitaire et sociale aux transferts de compétences d'action sociale et de santé. - la loi du 2 janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale, et notamment la loi du 30 juin 1975 relative aux institutions sociales et médico-sociales. - le décret du 22 octobre 2003 relatif à la gestion budgétaire, comptable et financière, et aux modalités de financement et de tarification des établissements et services sociaux et médico- sociaux. [...]
[...] Par exemple, pour la plupart, une personne en situation de handicap a besoin de soutien en permanence et donc est considérée comme un enfant alors que ces personnes sont des adultes à part entière. Dans cette nouvelle dynamique, Marie-Rose a effectué la même démarche lors de son arrivée au Foyer d'Hébergement c'est-à-dire à se reconstituer une famille auprès de l'association. Certaines sont « ses taties, ses mamans », d'autres « ses tontons, ses frères, ses cousins ». Ce fil d'Ariane est jusqu'à aujourd'hui un point sensible car il nous aide à « creuser » sur ses identifications de représentation, notamment pour aller consulter, car lorsque ses représentations « de taties, de mères, d'oncles » disparaissent, c'est le syndrome d'abandon qui revient. [...]
[...] Cette nouvelle relation a été accompagnée par l'équipe au fur et à mesure de l'évolution de ses questionnements et de son rapport à l'intimité. Mais rapidement une autre question existentielle est apparue chez elle : « qu'est-ce que je fais la journée à part me lever, manger, nettoyer ma chambre et passer du temps avec mon petit ami ? Qu'est-ce que je peux faire de ma vie ? Une rencontre avec sa tutrice issue d'une association tutélaire a permis de mettre en avant plusieurs propositions afin d'évaluer ses capacités de travail en autonomie, c'est-à-dire se déplacer seule, savoir se repérer à l'extérieur etc. [...]
[...] Principaux interlocuteurs Avant la restructuration des établissements de l'APAJH de S. en pôle de fonctionnement, le mode direction de la résidence F. s'inscrivait de manière suivante : le directeur de la résidence qui gère le Foyer d'Hébergement et le SAVS (Service d'Accompagnement à la Vie Sociale), en lien direct avec la chef de service du Foyer. Ensuite, mon équipe est composée d'AMP (Aide Médico-Psychologique), d'une maîtresse de maison, de moniteurs-éducateurs et d'une éducatrice spécialisée ayant la fonction de coordinatrice de projets et de soins. [...]
[...] La direction m'a demandé de coordonner l'organisation de ce voyage et c'est ainsi que j'organisais plusieurs réunions avec la présidente de l'association, la tutrice et la garante de projets. Plusieurs questions on fait débat pour que Marie-Rose puisse voyager seule, notamment la sécurité médicale, financière et organisationnelle. La présence d'un médecin dans le groupe de voyageurs a permis de faciliter le voyage de Marie-Rose, en lien avec la pharmacie qui est notre partenaire pour la préparation des piluliers. La tutrice a réglé les aspects financiers directement auprès de la présidente pour les frais de voyage et aussi la gestion de l'argent de poche. [...]
Référence bibliographique
Format APA en un clicLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture