Le Centre Jean Perrin situé à Clermont Ferrand est un des vingt centres de lutte contre le cancer. C'est un établissement de santé privé à but non lucratif reconnu d'utilité publique. Cet établissement dispose d'équipements permettant de diagnostiquer et de mettre en oeuvre différentes thérapeutiques : chirurgie, radiothérapie, traitements médicaux et biologiques.
Les locaux de la radio pharmacie implantés dans le service de médecine nucléaire sont des locaux pharmaceutiques rattachés à la Pharmacie à Usage Intérieur. (P.U.I) Pour réaliser des préparations radiopharmaceutiques, l'unité de radiopharmacie doit obtenir une autorisation délivrée par le directeur de l'Agence Régionale de l'Hospitalisation, après avis de le Direction Régionales des Affaires Sanitaires et Sociales et de l'ordre des pharmaciens. (article R.5126-16 du Code de la Santé Publique).
Quatre radiopharmaciens gèrent les différentes fabrications des radiopharmaceutiques.
La radiopharmacie du centre Jean Perrin utilise fréquemment le radioélément suivant : le fludésoxyglucose (F.D.G) (...)
[...] Par action sur une manivelle, le dispositif pivote de 180° tout en provoquant l'entrée de l'aiguille de la seringue dans le flacon. Une seconde manivelle actionne le piston de la seringue permettant de prélever la dose voulue du flacon. [...]
[...] L'une des principales caractéristiques métaboliques des cellules cancéreuses est l'augmentation de la glycolyse résultant d'une sur expression des transporteurs membranaires du glucose et de l'augmentation de l'activité des principales enzymes de la glycolyse. Le FDG s'accumule dans ces cellules et permet ainsi la visualisation des cellules tumorales. Ce médicament est à usage diagnostique uniquement. Après injection de FDG dans une veine, un examen scintigraphique va détecter sa répartition grâce à une caméra TEP. Ces images vont permettre au médecin de déterminer la localisation de la maladie. Indications : Principalement, en oncologie, il permet le diagnostic de différents cancers. [...]
[...] Ainsi, les risques de contamination seraient moindres et ce type de passage serait moins fréquent. [ cf. annexe II] L'étiquetage de la seringue de FDG : Sur l'étiquette, certaines mentions pourraient être rajoutées comme : - la date de « péremption » : mais cette notion n'a pas vraiment d'utilité puisque l'injection doit avoir lieue à l'heure indiquée. - des conditions de conservations éventuelles. - Un trèfle pour montrer l'activité radioactive. IV- Rôle du préparateur en pharmacie en radiopharmacie : La profession de préparateur en pharmacie n'est pas représentée au centre Jean Perrin. [...]
[...] Renvois des flacons vides : Les colis vides de F.D.G sont mis dans le sas de livraison avec un bon spécifique « retour en colis exceptés ». A la prochaine livraison, le livreur les récupèrera. III- Les pistes d'amélioration : Rédaction d'une fiche de fabrication : Conformément aux bonnes pratiques de fabrication, une fiche de fabrication doit être rédigée pour chaque préparation radiopharmaceutique. Cette fiche doit contenir les spécificités du radionucléide, les activités mesurées, le protocole avec description des différentes étapes et mention des instructions opératoires, l'étiquetage, le nom de l'opérateur, le numéro d'enregistrement. [...]
[...] La manipulation des radiopharmaceutiques est intéressante. En effet, dans la profession de préparateur en pharmacie hospitalière, les préparations sont des activités que j'apprécie particulièrement, d'autant plus dans ce module avec les notions de radioactivité et de radioprotection. Bibliographie Dossier du CNHIM, Médicaments radiopharmaceutiques : utilisation pratique Novembre-Décembre 2005, XXVI, Evaluation, 2° édition p 76 à p 78. Société Française de Pharmacie Clinique, Référentiel de radiopharmacie Antoine NOIRAN et Olivier RIVE, Diaporama « Qu'est ce que la radiopharmacie ? » avec le soutien de GlaxoSmithKline et PR éditions, Septembre 2003. [...]
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