Evaluation de la douleur d'un patient, soins infirmiers, rapport de stage, échelles de douleurs, drains pleuraux, activité hémodynamique, pneumothorax récidivant, chirurgie, perception de la douleur, évaluation pratique
Actuellement en troisième année à l'Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) de Meaux, il nous a été demandé dans le cadre de notre stage du semestre 5 se déroulant du 11 septembre 2017 au 19 novembre 2017 dans un service de pneumologie ; de réaliser une analyse de pratique professionnelle en lien avec l'Unité d'Enseignement "UE 5.8 S5 Stage". Je vous propose une situation qui m'a interpellée lors de ma sixième semaine de stage. La personne soignée avec laquelle j'ai partagé ce moment est un homme de 42 ans, atteint de pneumothorax droit récidivant. Je vais donc décrire cette situation qui m'a interpellée, je vais l'analyser afin de comprendre mon ressenti puis mettre en avant mon questionnement.
Par souci de confidentialité et par respect du secret professionnel, je l'appellerai Monsieur B. La situation que je décris ci-dessous se déroule au cours de ma sixième semaine de stage. Je suis du soir : 13h35 à 21h25. Suite aux transmissions, nous commençons avec l'infirmière du secteur le tour de 14h durant lequel nous effectuons les surveillances des drains pleuraux, surveillance de l'activité hémodynamique (la tension, la saturation, le pouls, la fréquence respiratoire), surveiller le bon fonctionnement des différents appareillages.
[...] Le terme expérience soulève le caractère individuel de la douleur d'autant plus qu'elle est « sous l'influence de facteurs environnementaux, professionnels, familiaux, sociaux et culturels »[2] selon Régis Aubry et Marie-Claude Daydé. L'histoire de chacun, exposé à la douleur, joue un rôle dans le ressenti de la douleur. La perception de la douleur selon Marchand Serge fait « intervenir quatre composantes : • La composante sensorielle, ou sensori-discriminative : « c'est ce que le malade sent », c'est-à-dire l'intensité de la douleur, sa durée, sa localisation, etc. [...]
[...] La valeur de sa douleur me paraît incohérente avec le non verbal, ainsi que les valeurs de ses constantes en particulier sa fréquence cardiaque qui est normale et sa fréquence respiratoire. Je décide alors d'aller « expliquer » la situation à l'infirmière, mais aussi à la psychologue. L'infirmière m'explique donc que je ne peux pas remettre en question la valeur de la douleur chez un patient. De ce fait, je vais consulter la prescription médicale, j'observe qu'il a eu du Skénan LP 30 mg, du Paracétamol 1g et du Lyrica 150 mg à huit heures du matin, de l'Actiskenan 10mg à midi. [...]
[...] Soins palliatifs, éthique et fin de vie. Serge Marchand. Le phénomène de la douleur. Roland Darot 欏欑欓次欢欻; Françoise Parrot. Dictionnaire de psychologie. Code de la santé publique du 21 octobre 2017 relatif au livre III du code de la santé publique Code de la santé publique du 21 octobre 2017 relatif au livre III du code de la santé publique Code de la santé publique du 21 octobre 2017 relatif au livre III du code de la santé publique Jean Claude Abric. [...]
[...] Mais en tant que futur professionnel, j'ai la responsabilité de soulager cette douleur nécessitant une évaluation juste pour une administration adéquate des thérapeutiques. Cette administration nécessite des connaissances acquises grâce aux cours de la formation, car les antalgiques sont de différents paliers pour différents niveaux de douleurs avec différents effets indésirables et risques, mais également grâce à une pratique quotidienne et à la « bonne connaissance du patient ». Bibliographie • Haute Autorité de Santé, Recommandations de bonnes pratiques. Douleur chronique : reconnaître le syndrome douloureux chronique, l'évaluer et orienter le patient. [...]
[...] Elle partage alors des représentations professionnelles autrement des « principes communs » régis par des formations, des protocoles Par exemple pour la prise en charge de la douleur l'infirmière ne doit pas juger la douleur du patient. Cependant, selon sa formation elle reconnaît des signes de souffrance par exemple chez un patient disant ne pas avoir mal, mais qui a le visage tendu, qui est tachycarde, replier sur lui-même. Tout comme une douleur évaluée de façon importante avec tous les signes physiques qui ne vont pas avec les apports théoriques. [...]
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