Stage de kinésithérapie, maladie de Parkinson, ISoSL, Hôpital Péri, maladie dégénérative, pathologie neurologique, mécanismes infectieux, diagnostic, anamnèse, physiopathologie, tremblement de repos, akinésie
Après la maladie d'Alzheimer, celle de Parkinson est la maladie dégénérative la plus présente au monde et la quatrième pathologie neurologique en général. Avec une prévalence de 84 à 160 pour 100 000 habitants en constante croissance, elle touche autant les deux sexes. La MP se développe en moyenne entre 55 et 60 ans, très faible avant 40 ans. La MP fait partie des syndromes parkinsoniens (SP) (70 à 80% des SP). Elle est différenciée de ceux-ci qui sont secondaires à des mécanismes infectieux, toxiques, traumatiques, vasculaires...
Sa cause est idiopathique. Au niveau de la physiopathologie de la maladie, l'équilibre des signaux inhibiteurs et excitateurs des voies directe (substance noire pars compacta excite le noyau caudé et le putamen qui inhibent le segment interne du globus pallidus qui inhibe l'inhibition du complexe VA/VL du thalamus qui peut alors exciter le cortex frontal) et indirecte (substance noire pars compacta inhibe le noyau caudé et le putamen qui inhibent le segment externe du globus pallidus qui inhibent le noyau sous thalamique et qui excite le segment interne du globus pallidus, celui-ci appuie l'inhibition tonique du complexe VA/VL) est altéré.
[...] Il s'avère que sa mère est épuisée par Monsieur M.B. à cause de son comportement et son manque d'autonomie : il est incapable de faire les courses, le ménage, de se déplacer sur de longues distances sans taxi, de prendre ses médicaments seuls, de cuisiner, de gérer ses finances L'option d'un accueil de jour au chemin de Loncin se présente. III. Bilans Comme expliqué ci-dessus, les bilans ont été réalisés lors d'une « bonne période » des fluctuations motrices du patient. [...]
[...] Cependant si celui-ci est rapidement progressif il va de pair avec une majoration de la symptomatologie de la MP. Les troubles sensitifs sont très fréquents à la phase d'état des patients, accentués par la dépression, on en distingue trois sortes : - Symptômes sensitifs primaires : crampes, engourdissements, picotements, chaleur aux extrémités, impatience des membres inférieurs avec des paresthésies et sensation de brûlure des extrémités distales apparaissant en décubitus et disparaissant à la marche. - Symptômes sensitifs secondaires : absence de mobilité d'origine rhumatismale (arthrose) et œdème des membres inférieurs - Douleurs liées aux déformations articulaires non associées à une mobilité pathologique des articulations ni à des anomalies radiologiques. [...]
[...] Une fois qu'il réussit, je la lui lance plus haut, plus bas ou sur les côtés. Nous avons vu de plus que l'extension de ses doigts n'était pas parfaite. En décubitus dorsal, une de mes mains sous son coude et une autre sur la face externe de ses doigts, je les étire dix fois de suite. Concernant sa posture, j'ai placé le patient devant le miroir de la salle kiné et lui ai fait prendre conscience du point auquel il se tenait cyphosé. [...]
[...] Comme nous l'avons mentionné ci-dessus, l'akinésie intéresse les mouvements automatiques : baisse du ballant des membres supérieurs, du clignement palpébral avec la paupière supérieure rétractée donnant au regard un aspect étonné, émotions moins lisibles sur le visage, pauvreté de la gestualité spontanée qui n'accompagne plus le langage, parfois roue dentée oculaire lors du mouvement de poursuite et la très handicapante hypersialorrhée (sécrétion surabondante de salive) Les gestes de la motricité volontaire peuvent aussi être concernés, le patient présente notamment de l'adiodocosynésie (difficulté à effectuer des mouvements alternatifs et donc problèmes de coordination) ce qui mène à une difficulté de se raser, battre des œufs, se brosser les dents Cliniquement ces gestes peuvent être appréciés par des mouvements de marionnettes aux membres supérieurs et des mouvements de battue de mesure aux membres inférieurs. L'épreuve de l'écriture, progressivement micrographique est aussi révélatrice. Le patient peut souffrir d'akinésie axiale (difficultés pour se lever d'une chaise, se retourner dans son lit ) qui s'accompagne de dysarthrie (difficultés d'élocution). Le timbre de la parole est faible (hypophonie), le débit monotone avec des répétitions en début de phrase et de la palilalie (répétition de mots). [...]
[...] L'intensité des tremblements est augmentée avec la fatigue, l'émotion et la concentration. Si l'affection ne se trouve pas trop avancée, il disparait au maintien postural, au mouvement et au cours du sommeil. - L'hypertonie extrapyramidale se traduit par un aspect contracté des muscles et une consistance ferme à leur palpation. À la mobilisation passive, la résistance pourrait être qualifiée de « cireuse », et ce pour tous les muscles, mais particulièrement les fléchisseurs. C'est pourquoi le tronc est fléchi en avant et un flexum est présent. [...]
Référence bibliographique
Format APA en un clicLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture