BPCO Bronchopneumopathie Chronique Obstructive, stage de kinésithérapie, CHR La Citadelle de Liège, anamnèse, diagnostic, traitement, emphysème, dyspnée, infections pulmonaires, hypoxémie, échelle de Gold, comorbidité
La bronchopneumopathie chronique obstructive, c'est-à-dire la bronchite chronique et l'emphysème pulmonaire, se trouve parmi les principales causes de décès et d'invalidité dans le monde avec une prévalence en progression. La bronchite chronique et l'emphysème ont certains points en commun : elles provoquent la dyspnée, une respiration dont la difficulté va croissant ; elles s'accompagnent de toux et de fréquentes infections pulmonaires ; elles dégénèrent la plupart du temps en insuffisance respiratoire (accompagnée d'hypoxémie, de rétention du gaz carbonique et d'acidose respiratoire).
Physiopathologie de l'emphysème pulmonaire : une distension permanente des espaces aériens en aval des bronchioles terminales associées à une détérioration des parois alvéolaires. L'inflammation chronique des bronches de petit calibre conduit à la fibrose et, immanquablement, à la perte de l'élasticité pulmonaire. Les concentrations artérielles d'oxygène et de gaz carbonique restent normales jusqu'au stade avancé de la maladie. Les poumons perdent de leur élasticité, les conduits aériens s'affaissent pendant l'expiration et entravent l'expulsion de l'air.
[...] J'aurais néanmoins apprécié travailler davantage sur son diaphragme si j'avais eu encore plus de temps. Je pourrais par exemple travailler les postures : la patiente en décubitus dorsal, le kiné à sa tête et les mains sous ses côtes. Son diaphragme étant bas, car bloqué en inspiration j'essaye de le remonter. La patiente inspire légèrement, je bloque son diaphragme et lors d'une expiration maximale je le remonte. Nous effectuons l'exercice 10 fois d'affilée. J'aurais pu également libérer les arcades des piliers postérieurs si la patiente avait pu se mettre en décubitus ventral (impossible ici à cause de sa masse abdominale). [...]
[...] Il n'y a par conséquent rien à signaler pour ce bilan. I. Cutané Le bilan cutané est indispensable pour voir s'il n'y a pas de plaies ou de problèmes circulatoires tels que les varices ou l'œdème ce qui orienterait ou contre indiquerait certaines techniques. Il n'y a rien à signaler pour ce bilan. J. Psychologique Ce bilan est utile pour connaître l'état d'esprit de la patiente, voir si elle est motivée ou complètement apitoyée sur son sort, etc. il permet d'adopter une attitude adéquate pour aborder la patiente dans les conditions les plus favorables. [...]
[...] Néanmoins, le diaphragme de la patiente ne se mobilise toujours pas lors de la respiration que ce soit au repos ou à l'effort, mais elle m'indique n'être plus qu'à 1/10 de l'EVA concernant sa douleur dans la zone. Concernant sa verticalisation au fur et à mesure du traitement, elle tient jusqu'à 3-4 minutes et peut répéter l'exercice 3 fois d'affilée. À la fin du traitement elle effectue des pas maximum) à l'aide du gadot 2 roues et d'un aide au cas où. [...]
[...] Nous répétons l'exercice en 2 cycles de 5 répétitions avec des pauses de 2 minutes. Dans la même position, je lui demande d'inspirer en 3 fois avec la dernière inspiration maximale puis d'expirer normalement par la bouche. Nous répétons l'exercice en 2 cycles de 5 répétitions avec des pauses de 2 minutes. Cette cinèse permet aux alvéoles d'avoir une meilleure compliance, car leur augmentation de volume se fait petit à petit de manière non traumatique. Prise en charge du diaphragme : Sachant que le diaphragme de madame JV ne se mobilise plus et qu'il est douloureux, il convient de le décontracter. [...]
[...] Objectifs de la patiente Madame JV me dit qu'elle a une forte appréhension à la mise debout, mais qu'elle souhaite par-dessus tout pouvoir marcher de nouveau afin de sortir avec son fils au restaurant de temps en temps, son « seul loisir ». En effet elle ne peut monter dans la voiture de son fils avec un fauteuil et ceci l'attriste, car elle est bloquée à la maison de repos. La patiente estime que sa fonction respiratoire l'empêche aujourd'hui de se tenir debout longtemps. IV. Bilans A. Visuel Madame VJ, de silhouette imposante, se trouve en décubitus dorsal dans son lit, éveillée, écoutant la radio de temps en temps. Elle utilise beaucoup son ouïe, car elle est presque aveugle. [...]
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