Le Cambodge est l'un des pays les moins développés dans le monde. Les indicateurs socio-économiques traduisent une situation encore contrastée puisqu'en 2007, il se situait au 133ème rang sur 177 pays étudiés dans le classement du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) (en termes d'indice de développement humain). Parmi les points positifs, on peut noter que le revenu annuel par habitant est passé de 226 US$ en 1995 à 403 US$ en 2005, et que le taux de croissance sur la même période a oscillé entre 8 et 13%. Cependant, il existe encore un fort taux d'inégalité puisque 34% de la population vit avec moins de 1 US$ par jour, et seulement 35% des habitants ont accès à l'eau potable en milieu rural. Marqué par une histoire récente tragique, notamment avec la dictature des khmers rouges et sa traque systématique des intellectuels, le pays tente néanmoins de se relever et d'oublier cette période. C'est ainsi qu'aujourd'hui, dans le domaine médical, le Cambodge est doté de trois facultés de médecine : l'université des Sciences de la Santé (USS), la faculté internationale (privée) et la faculté militaire.
L'économie du secteur hospitalier public cambodgien est en pleine évolution. En effet, le Cambodge se situe dans un environnement où les usagers des structures de santé sont devenus les principales sources de financement. Depuis 1995, le processus de réforme sanitaire au Cambodge a été centré sur le renforcement des services, à travers un dispositif de formation des Ressources Humaines, de développement des infrastructures et d'approvisionnement en médicaments. Cette démarche a commencé avec le Plan de Couverture Sanitaire, sous lequel des centres de santé et les hôpitaux de référence ont été reconstruits ou édifiés. En 1996, la Charte de Financement de la Santé a ouvert la voie au recouvrement des coûts par l'intermédiaire des systèmes d'exemption pour les structures publiques de santé (...)
[...] Voir annexe IV ; extrait du référentiel de l'évaluation, Ministère de la Santé au cambodge, version anglaise Voir annexe III : Résultats de l'assessment 2OO8 Voir annexe IV : Partenaires et intervenants à Kossamak. Voir Annexe V : tableau statistique du personnel de l'hôpital Preah Kossamak en août 2010. Voir Annexe VI : Cambodge Soir Hebdo, « à la recherche d'un nouvel équilibre », N° au 11 février 2009 Voir Annexe VII : Programme des 3èmes Rencontres Hospitalières Francophones d'Asie du Sud-Est. [...]
[...] En effet, en septembre 2002, le gouvernement cambodgien adopte une loi sur la Sécurité Sociale stipulant que les plans de couverture sociale fonctionneront sous l'égide du Fonds National de Sécurité Sociale (N.S.S.F.), une institution publique s'autofinançant et dirigée par un Conseil d'Administration à représentation tripartite. En septembre 2003, le Ministère de la Santé a publié le Plan d'Assurance Sociale Santé, préparé avec le soutien de l'Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.). Par ailleurs, cette longue période de planification et de développement a débouché sur l'élaboration du Plan Stratégique de Santé 2008-2015, puis du Cadre Stratégique de Financement de la Santé 2008-2015. Le premier document ouvre la voie vers la couverture maladie universelle à l'horizon 2015 et en termes d'offre de soins. [...]
[...] - Le service de psychiatrie propose, quant à lui, des hospitalisations à domicile. Cela s'explique par deux points. Dans un premier temps, le service psychiatrique n'est pas assez important pour hospitaliser ses patients au sein de l'établissement. Dans un deuxième temps, les familles des patients atteints de trouble psychologique constituent un véritable soutien. Par ailleurs, une collaboration existe entre l'hôpital Kossamak et le Centre Hospitalier d'Esquirol à Limoges puisque les professionnels soignants viennent se former aux techniques françaises Le pôle anesthésie-réanimation et urgences Ce pôle est composé de quatre principaux services : - le service anesthésie et réveil dirigé par le Docteur CHHUONG, - le service de réanimation polyvalente représenté par le Docteur SO Saphy, - le service des urgences, - le SAMU sous la responsabilité du Docteur DARAPHAL et qui dispose de deux ambulances Le pôle médico-technique Le pôle médico-technique est en plein développement. [...]
[...] La capacité de ce dernier à utiliser cet outil influencera la performance globale du système. La Direction de l'établissement devra donc consacrer ses efforts sur la formation de son personnel à l'utilisation d'un ordinateur, d'une base de données (via un logiciel) et aux méthodes d'archivage Les améliorations attendues La légitimité d'une mise en place du Système d'Information Hospitalier se trouve dans les améliorations qu'il entraîne. Ces améliorations attendues concernent trois acteurs de l'hôpital Kossamak Du point de vue du patient L'harmonisation des dossiers patients a pour effet d'améliorer globalement la qualité des soins fournis. [...]
[...] - Informatisation globale de l'hôpital avec la création d'un réseau intranet pour le partage de l'information entre les différents services : services de soins, services de laboratoire et imagerie médicale, services administratifs. De plus, il s'agit de développer un réseau externe pour le partage de l'information avec d'autres partenaires, comme le ministère de la santé ou le NSSF, futur organisme responsable de la sécurité sociale. - Mise en place de programmes de formation à l'usage de l'outil informatique. Ce projet a un coût conséquent puisqu'il nécessite un budget consacré à l'équipement et au fonctionnement. [...]
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