Présentation suite à un stage sur la médecine nucléaire et plus particulièrement la scintigraphie osseuse. Cette technique d'imagerie permet d'observer des métastases, lésions et infections osseuses.
[...] Lors d'une scintigraphie osseuse le patient reçoit une dose d'environ 4 mSv (milli Sievert). 2°/Réglementation Tout médicament radiopharmaceutique ne peut être délivré qu'aux personnes compétentes autorisés à détenir ou utiliser des radioéléments en sources non scellées à des fins médicales (article R.5234-6 du C.S.P.) Les médicaments radiopharmaceutiques étant inscrit en liste leur prescription et leur dispensation sont soumis à la réglementation des substances vénéneuses (décret n°99-249 du 31 mars 1999) III°/Radioprotection Un pharmacien doit être présent dans le service de médecine nucléaire, c'est devenu une obligation légale au 1er Janvier 2006. [...]
[...] Conclusion La scintigraphie osseuse permet un diagnostic précoce, le suivi évolutif et la quantification des lésions osseuses. Cependant, le recours à un scanner, ou à une IRM est indispensable car la scintigraphie osseuse à des limites : certaines métastases ne sont pas fixantes, tout ce qui se fixe n'est pas forcément métastasique. A prendre en compte que l'os est en constante évolution. Rôle du préparateur : les préparateurs en pharmacie ne sont pas encore intégrés au sein du service de médecine nucléaire du CHU de Brabois Adultes, ce sont les manipulateurs en radiologie qui effectuent la réalisation des préparations radiopharmaceutiques. [...]
[...] Ensuite le flacon est placé dans une protection plombée puis le pertechnétate de sodium est injecté dans le flacon de façon aseptique. Afin d'équilibré les pressions, le volume d'air équivalent au volume d'éluât injecté est réaspirer. Après agitation, la solution est prête à l'emploi. Le manipulateur peut ensuite prélevé l'activité radioactive voulue dans une seringue stérile plombée (et rajouter du chlorure de sodium si nécessaire). Contrôle après préparation : Le contrôle est effectué après avoir prélevé le technétium à la seringue. L'activité est ensuite mesurée à l'aide de l'activimètre qui donnera la valeur exacte de la radioactivité contenue dans la seringue. [...]
[...] II°/La médecine nucléaire 1°/Généralités La médecine nucléaire est l'ensemble des applications médicales des radiotraceurs, ou sources radioactives non scellées. Il existe plusieurs domaines d'applications : Le diagnostic biologique in vitro : c'est la radio-immunologie. L'imagerie fonctionnelle in vivo qui consiste en l'administration d'un traceur radioactif au patient permettant sa détection. Ce sont les scintigraphies (émission de rayons gamma) ou les TEP (Tomographie d'Emission de Positons). La radiothérapie métabolique : dans cette catégorie on y trouve les applications thérapeutiques telles que la radiothérapie des cancers thyroïdiens par l'iode 131. [...]
[...] Les scintigraphies tirent leur nom de la faculté de certains cristaux, comme l'iodure de sodium, de scintiller (émission lumineuse) sous l'effet des rayonnements. Photo 1 : gamma caméra La tête de détection de la gamma caméra amplifie l'émission des rayons gamma, sous la forme d'un signal électrique, ainsi elle permet de créer l'image scintigraphie à partir des photons gamma. Elle est munie d'une ou deux têtes, capable d'effectuer des rotations. Son fonctionnement est basé sur un cristal qui transforme les photons gamma invisible en photons lumineux, qui seront eux-mêmes transformés en signal électronique à l'aide de photomultiplicateur. [...]
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