Douleur, prise en charge, milieu hospitalier, soignant, patient, sciences humaines
Etudiante en 3ème année à L'I.F.S.I Sainte Anne, j'ai pu, au cours de ma formation, aller dans de nombreux services tous différents les uns des autres. Ces stages m'ont apporté des connaissances, un savoir-faire et une vision plus réaliste de mon futur métier.
Ces différents séjours m'ont fait prendre conscience notamment d'un souci permanent en milieu hospitalier : la prise en charge de la douleur. Ce sujet est au coeur des Services hospitaliers mais également un enjeu de santé publique non négligeable.
[...] Aussi l'évaluation de la douleur s'inscrit dans un cadre juridique et relève du rôle propre de l'infirmier. De ce fait le code de la santé publique stipule à l'article R 43.1-2 5° du décret du 29 juillet 2004 que l'infirmier(e) doit « participer à la prévention, à l'évaluation et au soulagement de la douleur et de la détresse physique et psychique des personnes »[25] Il mentionne également à l'article R 43.11 – 5 19° du décret du 29 juillet 2004 que l'infirmier(e) « Recueil des observations de toute nature susceptibles de concourir à la connaissance de l'état de santé de la personne et appréciation des principaux paramètres servant à sa surveillance [ ] évaluation de la douleur ».[26] Aussi grâce à ces outils l'infirmier pourra aborder la douleur du patient en fonction des informations qu'il a recueillies et ainsi adapter sa prise en charge en regard de la prescription médicale établie au préalable. [...]
[...] La composante cognitive elle, revoie aux représentations que le patient se fait de sa douleur, les significations qu'il lui donne par rapport à l'éducation qu'il a reçue, sa culture Pour terminer, la composante comportementale englobe les expressions physiques ou verbales du ressenti de la douleur. Ces expressions peuvent être plus ou moins présentes en fonction des patients. La communication et les réactions de la famille, l'entourage peuvent interagir sur les plaintes du patient. De par ces points nous comprenons que le ressenti de la douleur dépend de la personne en elle-même. [...]
[...] » Dans la situation que j'expose, j'ai remarqué qu'il y avait peut-être eu un manque de communication dans la prise en charge de ce patient. Je me suis alors demandé si la prise en charge de la douleur et la communication pouvaient être liées. C'est pourquoi je vais maintenant développer le concept de communication. IV. La relation soignant/soigné. Le champ relationnel dans cette situation me paraît aussi très intéressant et me laisse penser que la communication avec le patient peut être un facteur important dans la prise en charge de la douleur. « On ne peut pas ne pas communiquer », note P. [...]
[...] Mais parfois la douleur peut déraper et prendre de grandes proportions qu'il faut alors gérer en milieu hospitalier. Cependant, la douleur est parfois utile, car, elle peut apparaître comme un signe avant-coureur de maladies gênantes ou graves. La douleur dans ce cas alerte le patient et le médecin ; elle permet de diagnostiquer la maladie souvent à ses débuts. Mais, quand le mal a été décelé, quand la thérapie est en place, il convient alors de maîtriser la souffrance, voire de la faire disparaître totalement. [...]
[...] Nous ne pouvons noter la mise en évidence de complication médicale. Cependant je suis amenée à me poser la question de savoir si d'autres filtres ne pourraient pas avoir un impact sur sa douleur : je pense notamment à ses origines culturelles, son sexe, l'angoisse des résultats Devant ce problème nous décidons avec l'ensemble de l'équipe de faire appel au CLUD (comité de lutte contre la douleur.) En effet nous pensons que cette équipe portera un regard nouveau sur ce patient et qu'elle pourra trouver, peut-être une solution pour lui. [...]
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