Mémoire infirmier de fin d'études sur le problème des patients demandeurs et des difficultés rencontrés par les soignants avec une douleur pour la plupart du temps induite...
[...] Quant à la congruence, la concordance entre ses paroles et ses sentiments est importante. Il est nécessaire d'être authentique pour établir une relation de confiance. » Selon Carl Rogers : « la relation d'aide psychologique est une relation permissive, structurée de manière précise, qui permet au patient d'acquérir une compréhension de lui-même à un degré qui le rende capable de progresser à la lumière de sa nouvelle orientation. » ANNEXES I Charte du patient hospitalisé (annexée à la circulaire ministérielle n° 95-22 du 6 mai 1995) II. [...]
[...] Ainsi, elles passent à côté de la relation que leur propose le patient. Il est nécessaire de savoir décrypter cette recherche de lien qui prend une forme détournée et complexe. Pour cela, il est nécessaire de désirer entrer en contact avec l'autre. En effet, communiquer avec l'autre, c'est partager. Etymologiquement communiquer signifie « communicar » lui-même signifiant « mettre en commun ». Par conséquent, lorsque nous communiquons nous partageons quelque chose, il faut alors accepter de livrer une part de soi car il ne peut exister de communication unilatérale. [...]
[...] bibliographie n°3 Cf. annexe II Médecin en service d'onco-hématologie à l'Hôpital d'Enfants de Nancy ; Cf. bibliographie n°4 Psychologue clinicienne, Cf. bibliographie n° 5 Philosophe français Psychologue clinicienne et psychanalyste Infirmière en psychiatrie, Cf. bibliographie n°8 [18]Professeur, Laboratoire de psychopathologie clinique et psychanalyse. Cf. bibliographie n°9 Cf. bibliographie n°8 Cf. bibliographie n°10 Cf. cadre théorique Psychologue au Centre Psychothérapeutique de Laxou Cf. cadre théorique Cf. bibliographie n°7 Cf. [...]
[...] Je m'intéresserai aux patients que j'appellerai ‘‘ demandeurs [1]''. Ces malades sont souvent catalogués par les infirmières[2] comme étant des personnes “désagréables et exigeantes”. Certaines d'entre elles éprouvent des difficultés à leur administrer des soins. Mon attention se portera essentiellement sur la réfection du pansement. Effectivement, la douleur engendrée par ce soin est souvent minimisée car elle est passagère. De plus, notre société porte en elle une notion de rédemption[3] dans la douleur. Cette représentation est d'autant plus présente avec ces patients. [...]
[...] Ainsi, il me paraît nécessaire d'évaluer les répercussions que cela peut avoir sur les patients Les conséquences d'une mauvaise prise en charge de la douleur induite Selon Madame Schmitt[13], une douleur provoquée peut entraîner, chez le patient : une peur des soins, une perte de confiance envers les soignants et une sensibilisation du système nerveux. Tout cela va être responsable d'une douleur majorée lors des prochains soins, car la douleur est mémorisée. Cela peut créer une anxiété, chez le patient, car il anticipe l'acte douloureux. Il focalise son attention sur le geste. Et la perception douloureuse est augmentée. [...]
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