Communication, soins infirmiers, coma, score de Glasslow, conscience humaine, état végétatif, état de non-conscience, étiologie, coma traumatique, coma toxique, évaluation du coma, réanimation, infirmier
Étymologiquement, ce terme vient du latin Conscientia, faisant référence à un savoir que l'on partage avec quelqu'un d'autre. La conscience humaine serait "l'organisation dynamique et personnelle de la vie psychique ; elle est cette modalité de l'être psychique par lequel il s'institue comme sujet de sa connaissance et auteur de son propre monde. Être conscient dans le sens le plus généralement admis est avoir conscience d'une expérience actuellement vécue" . Elle se développe à différentes étapes de notre développement psychomoteur. En effet, vers l'âge de 15 mois, l'être humain prend "conscience de soi", c'est-à-dire que des stimuli ont un impact direct sur lui. À l'âge de 4 ans émerge "la conscience de la conscience de soi" ou la connaissance de soi en tant que personne dans un environnement. Elle présente deux composantes fondamentales, nécessaires pour le clinicien : la perception consciente de l'environnement et l'éveil (vigilance).
La conscience n'est pas un seul phénomène, elle rassemble un continuum d'états :
- État normal : Éveil et conscience
- Sommeil/Anesthésie/Coma : absence d'éveil et de conscience
- État végétatif : Éveil avec absence de conscience
- État de conscience minimum : Éveil avec un retour transitoire de la conscience
- Locked-in syndrome : éveil et conscience
Les frontières entre ces différents états sont encore floues à l'heure actuelle. Le fonctionnement de la conscience est complexe, il semblerait qu'elle repose sur la connexion de vastes réseaux de neurones, mais cela reste encore au stade hypothèse. Après avoir défini sommairement la conscience, je vais aborder plus précisément l'état de coma.
[...] C'est le rôle de l'infirmier de favoriser cet environnement pour le bien être du patient. La famille : une aide pour la communication Si la communication avec le patient dans le coma est difficile, l'infirmier peut s'appuyer sur la famille pour adapter ses soins et connaitre les habitudes du patient. Elle constitue une place importante dans l'évolution du patient. Cependant, celle-ci se trouve précipitée « dans un contexte hospitalier de haute technicité qui, comme la maladie, lui est complètement étranger et bouleverse ses repères habituels. [...]
[...] À l'heure actuelle, aucune formation continue n'existe sur la communication avec le patient dans le coma. La création d'une telle formation permettrait-elle aux soignants de réanimation d'optimiser la relation avec le patient dans le coma ? Conclusion En réalisant ce travail de recherche, j'ai pu mettre de la distance par rapport à la situation que j'ai vécue. Cette remise en question m'a permis de mieux appréhender le patient dans le coma, de tenter de mieux le connaitre. Je n'imaginais pas que la communication pouvait être aussi importante, voire vitale pour lui. [...]
[...] La communication verbale et non verbale semble donc indissociable, l'une ne pouvant exister sans l'autre. L'IDE 3 « les utilisait surtout en même temps » tout comme l'IDE 5 pour qui « [ . ] c'est beaucoup de verbal, mais on ne peut pas le dissocier du toucher. ». En service de réanimation, le toucher s'utilise surtout durant les soins de nursing, comme l'affirme l'IDE 1. C'est un moment d'échange entre le soignant et le patient. Cependant, il faut faire attention que ce toucher ne soit pas « fonctionnel » pour qu'il soit « communiquant ». [...]
[...] ] »[24] dans le but de « relier le Sujet à lui-même et aux autres. ». Cependant, la communication verbale peut devenir néfaste au patient dans certains cas. Michèle GROSCLAUDE rappelle que le parler « véhicule également un potentiel destructeur d'autant plus important que le Sujet est plus déstructuré. ». La réanimation possède son propre langage, qui peut parfois être mal interprété et générer de l'angoisse au patient dans le coma : La pince de Mohr, Le Servo, etc. Le patient peut donc se sentir persécuté à l'écoute de ces termes. [...]
[...] Les autres approches communicatives non verbales sont très peu utilisées, mais semblent s'imposer de plus en plus. Si cette relation existe, elle ne se fait pas sans mal. En effet, elle suscite de nombreux bouleversements chez le professionnel de santé. Entre les doutes, la peur mais aussi l'angoisse que cette situation génère, les soignants ont besoin d'en parler, de se remettre en question pour assurer une prise en charge optimale. Ils doivent prendre conscience de ces éléments pour que la communication établie ne soit pas brouillée. [...]
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