La BPCO (Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive) est devenue une priorité de santé publique. C'est une maladie chronique respiratoire qui touche les personnes de plus de quarante-cinq ans. C'est la cinquième cause de décès dans le monde. En effet, d'après une étude Boehringer Ingelheim France2, une épidémiologie a été réalisée sur la BPCO. En effet, il existe aujourd'hui, en France, trois millions cinq cent mille personnes atteintes de bronchites chroniques dont seize mille sont tuées chaque année. De plus, cette étude estime à environ cent mille, le nombre total d'insuffisants respiratoires qui bénéficient d'une oxygénothérapie au long cours à domicile. Enfin, le nombre de patients atteints de cette pathologie augmente chaque année. En effet, quarante mille nouveaux malades sont admis en affection de longue durée pour insuffisance respiratoire due à la BPCO. Il est estimé que d'ici 2020, cette maladie deviendra la troisième cause de mortalité et la cinquième cause de handicap dans le monde. Tous ces chiffres ont été repris dans le programme d'actions en faveur de la BPCO 2005-20101 « Connaître, prévenir et mieux prendre en charge la BPCO » rédigé par le ministère de la Santé et des Solidarités. A la lecture de ce plan, j'ai été sensibilisée par le nombre de décès et je me suis intéressée à cette pathologie plus particulièrement à la place de l'oxygénothérapie dans la prise en charge de cette pathologie.
Lors d'un stage effectué en deuxième année, dans un service de réhabilitation respiratoire, j'ai retrouvé de nombreuses personnes atteintes de cette pathologie. Je me suis donc intéressée aux difficultés liées à la mise en place de l'oxygénothérapie chez les patients porteurs d'une BPCO sévère compliquée d'une insuffisance respiratoire chronique. Après discussions auprès des patients durant ce stage, je me suis rendue compte des difficultés d'acceptabilité de l'oxygénothérapie qui véhiculait le signe extérieur du handicap respiratoire.
[...] Cependant, l'acceptation de cette thérapeutique est difficile car elle est le signe extérieur de leur handicap respiratoire. La réhabilitation respiratoire leur permet de renouer avec les gestes de la vie courante et quotidienne. Les patients bénéficient d'une éducation thérapeutique qui a pour objectif principal de leur faire comprendre l'intérêt de l'oxygénothérapie. Malgré le stage de réhabilitation respiratoire, nous nous rendons compte que les patients ont toujours du mal à accepter ce traitement. La question posée est de déterminer quelles sont les raisons profondes qui freinent l'acceptation de cette thérapeutique. [...]
[...] Sur les treize personnes interrogées, toutes ont eu une explication sur l'oxygène et sur le sens de la prescription. Cependant, les explications restent vagues. Les mots scientifiques sont présents mais très succincts et montre des lacunes dans leurs explications. Les patients expliquent chacun à leur manière que l'oxygénothérapie sert à combler un manque d'oxygène, permet d'éviter une cyanose, un essoufflement, une surinfection des poumons, une fatigue Pour deux patients sur treize, le sens de la prescription n'a pas été compris. [...]
[...] Analyse : L'entourage proche des douze personnes sait à quoi sert l'oxygène contre une personne qui pense que son entourage proche ne connaît pas les buts de l'oxygène. Question 2 : Analyse : L'oxygénothérapie est acceptée par l'entourage proche de huit personnes. Pour les cinq autres personnes, l'entourage proche n'accepte pas l'oxygénothérapie. Question 3 : Analyse : Le sens de la prescription a été expliqué pour les treize personnes interrogées. Analyse : La prescription a été comprise par onze personnes mais pour deux personnes la prescription n'a pas été comprise. [...]
[...] ( Ne se prononce pas. Si oui, l'avez-vous compris? ( Oui. ( Non. ( Ne se prononce pas. Si oui, seriez-vous l'expliquer? ( Oui. ( Non. ( Ne se prononce pas. Si oui, pouvez-vous l'expliquer en quelques mots : Depuis combien de temps êtes-vous sous oxygénothérapie? [...]
[...] Il a l'impression qu'il ne va pas s'en sortir, que leur vie est finie. ❖ La dernière étape est celle de l'acceptation : le patient accepte sa maladie chronique et son handicap. Il commence à apprendre à vivre avec. c / La qualité de vie et la réhabilitation respiratoire. La réhabilitation respiratoire permet avant tout d'améliorer la qualité de vie aux personnes atteintes d'insuffisance respiratoire chronique. Dans ce centre hospitalier, les patients sont soumis aux différents questionnaires de qualité de vie. [...]
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