J'ai effectué mon stage de fin de DUT, d'une durée de 10 semaines, au sein du Laboratoire de Physique de la Matière Condensée et Nanostructures ( LPMCN ). Ce stage consistait à développer plusieurs outils d'aide à l'enseignement et à la compréhension de la cristallographie. Ces outils devaient être diffusables sur Internet, et être orientés selon le cours de cristallographie enseigné par mon responsable de stage à l'IUT B de Lyon. Ces outils sont aussi susceptibles d'intéresser les étudiants de L1 et L2 en physique et chimie, de classes préparatoires, etc.… dans la mesure où les notions abordées sont présentes dans leur programme pédagogique. Pour pouvoir atteindre le plus d'étudiants possible, ils devaient être compatibles avec les systèmes d'exploitation les plus courants que sont Windows, Linux et Mac.
J'ai choisi ce stage pour me permettre de mieux décider de ma poursuite d'études, ainsi que mon orientation professionnelle. En effet, souhaitant me diriger dans l'informatique scientifique, ce stage m'a permis d'approcher ce milieu et d'en connaître d'avantage sur ce qui me plaisait dans ce domaine. Cette période a donc, pour moi, été une opportunité de percevoir le monde de la recherche scientifique, et celui des laboratoires, qui diffère de celui des entreprises.
J'ai choisi ce laboratoire car il m'a proposé un stage particulièrement adapté à ma formation. De plus, les conditions de travail étaient, pour moi, idéales, puisque j'étais l'unique stagiaire en informatique du laboratoire, et le seul sous la responsabilité de M Laurent JOLY, qui a pu me consacrer beaucoup de temps. J'ai aussi pu profiter d'une grande autonomie, essentielle pour moi, ainsi que de prises de décisions fréquentes : je devais décider comment, techniquement, j'allais réaliser les requêtes de mon responsable.
[...] Je n'ai pu commencé à développer, qu'une fois après avoir assimilé les notions de bases de java 3D. J'ai, de plus, dû apprendre les bases de la cristallographie et acquérir des notions qui étaient fondamentales pour pouvoir programmer. Cette étape m'a permis de construire la base de chaque représentation, que j'ai réutilisée par la suite pour construire tous les autres outils. Pendant cette étape, j'ai aussi dû intégrer l'application dans un site internet. J'ai utilisé des applets, qui sont des petits programmes Java directement consultables dans une page web. [...]
[...] Coordinence ou Nombre de coordination : Le nombre d'atomes proches voisins. Compacité : Proportion du volume d'une maille élémentaire qu'occupent les atomes. Indices de Miller : Ce sont les indices d'un plan ou d'une direction. Ils doivent être entiers et les plus petits possible. Java : Langage de programmation diffusable sur Internet et portable d'un système à un autre. Maille élémentaire : Motif se répétant indéfiniment, pour constituer un solide. PGCD : Plus Grand Commun Diviseur. Portabilité (d'un logiciel) : Un logiciel est portable s'il fonctionne sur plusieurs systèmes d'exploitation différents. [...]
[...] Il suffit ensuite de transformer ces nombres pour les ramener à des nombres entiers les plus petits possible. On obtient alors les indices de Miller du plan tracé par l'utilisateur, que l'on compare avec la solution. Les contrôles effectués sont les mêmes, c'est à dire qu'il est possible de cliquer uniquement sur trois points. La désélection marche également. Voici un exemple de l'exercice : Modélisation de céramiques Céramiques classiques Les céramiques sont des composés formés d'éléments métalliques et non métalliques. [...]
[...] Joly s'est occupé de la partie concernant l'installation sous Mac. Voici la page d'accueil du site où apparaissent les tests de vérification de java et java 3D : 3. Bilan du stage Bilan professionnel Ce stage m'a permis de prendre conscience à quel point le travail professionnel est différent de celui effectué pendant les études. Il m'a donné l'occasion d'appliquer concrètement les connaissances et compétences acquises au cours des deux années de ma formation à l'IUT. Etant la seule personne ayant une formation informatique, j'ai dû apprendre à être autonome. [...]
[...] Dans un premier temps, un travail sur les nombres générés aléatoirement, car il devait respecter une contrainte importante : ils doivent être entiers et les plus petits possible. C'est-à-dire, qu'une direction qui a pour coordonnées ( doit être converti en ( 1). Pour pouvoir effectuer cette transformation j'ai choisi de travailler avec le PGCD, qui est le plus grand diviseur commun. Par exemple PGCD = 4. Le PGCD permet alors, de réduire des couples de nombres en gardant toujours des nombres entiers. Une seconde contrainte a concerné l'absence de sens de la direction. [...]
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