La société évolue que ce soit dans sa structure et son activité. On a vu depuis une trentaine d'année le développement des sociétés de service au détriment des industries.
Le contrôle de gestion, vu au cours de cette première année, a une approche beaucoup plus tourné vers ce secteur secondaire par son analyse en volume et en termes de stock.
C'est pour cela que j'ai choisi une entreprise de service, C.S.S.I. (Compagnie des Signaux et Systèmes d'Informations), une SSII. Pour découvrir un autre secteur, une autre philosophie de gestion basée sur la seule matière première : l'homme.
Ce stage m'a permis de découvrir les systèmes de gestion intégrée comme SAP ou SIG.
C'est dans cet environnement que j'ai assisté ce changement de logiciel et que j'ai pu tirer des enseignements sur l'évolution du poste de contrôleur de gestion.
Nous essaierons de répondre à ces questions tout au long de ce mémoire : Que sont ces progiciels, que nous apportent-ils dans la gestion journalière ? Comment effectuer au mieux ce passage et que devient le contrôleur de gestion dans ce nouvel environnement ?
C'est ainsi que dans une première partie nous verrons une présentation de ces différents systèmes pour avoir une vue plus précise de leur intérêt dans une gestion en temps réel et intégré de la holding CS.
Puis dans la seconde, je présenterais ce que j'ai apporté à la société, notamment dans ce passage de système de gestion de SIG vers SAP en travaillant plus précisément sur 2 centres de coûts, un à TOULON et l'autre à AIX pour permettre un meilleur suivi de la gestion de projets en analysant et commentant les divers résultats obtenus au cours de ces travaux ; pour enfin présenter la place du contrôleur de gestion dans ce nouvel environnement et les perspectives pour l'avenir.
Mais avant cela nous allons brièvement voir l'entreprise CSSI.
C.S.S.I. est une filiale du groupe CS, Communications et Systèmes, qui est composé de 3 sociétés : CS Telecom, CSSI et CS Sécurité. CS Telecom qui représente 24% du chiffre d'affaire du groupe est un équipementier des réseaux des opérateurs et des entreprises. CS Sécurité s'occupe pour sa part de la protection des sites à risques. C'est un groupe de 5000 personnes dont 3200 proviennent de C.S.S.I, qui représente 66 % du Chiffre d'affaire du groupe. Son président est M. SABEG Yasid. Le chiffre d'affaire consolidé du groupe atteint 3591 MF en 1999, en croissance de 1.5% par rapport à 1998, dont 28 % consolidé à l'export. CS est coté au règlement mensuel.
CSSI construit des solutions informatiques communicantes et sécurisées pour les systèmes de gestion et les systèmes techniques.
C'est le leader en intégration de systèmes, CSSI offre également à ses clients ses compétences d'info gérance et de services professionnels.
Environnement des clients :
CSSI a vu l'environnement de ses clients changer.
On a assisté à une restructuration de secteurs économiques : Finance, Telecoms, Défense, Aéronautique et Espace, avec l'accélération des fusions et des scissions d'entreprises et la réduction des coûts d'opérations.
CSSI a du s'adapter à la dérégulation d'anciens monopoles dans le domaine des télécoms et utilities notamment, avec l'apparition de nouveaux entrants et la compétitivité accrue sur les services.
On a remarqué aussi la convergence entre informatique et télécoms, c'est ainsi qu'on remarque le rôle stratégique des réseaux et application en réseau et l'extension de la chaîne de valeur aux clients et fournisseurs.
On voit le rôle croisant des nouvelles technologies Internet, avec l'accent qui est mis sur les applications liées au client et le développement du commerce électronique et du multimédia.
Offre de solutions techniques et de gestion :
Elles sont au nombre de 5 : l'ingénierie applicative, l'intégration de systèmes, l'intégration et administration de réseaux, l'info gérance, et le conseil et assistance.
[...] Il est ainsi dans cette structure le lien entre différentes composantes de l'entreprise que sont l'ingénierie, l'administration des achats, la comptabilité, les ressources humaines, et la partie commerciale. C'est dans son rôle de création de projet, de structuration des parties techniques et commerciales que va s'articuler la majorité de son travail, il doit rester l'interlocuteur unique en matière financière et de suivi de projet que ce soit dans la variation des coûts et produits, de la création d'avenant, dans le suivi de la facturation et des restes à produire pour les forfaits, c'est ainsi qu'un salarié n'ayant pu finir sa mission devra revenir chez CSSI, ce sera ensuite aux 2 entreprises de s'expliquer sur le pourquoi de la non livraison dans les temps du produit, il faudra alors trouver un terrain d'entente sous la forme d'un avenant pour poursuivre la collaboration. [...]
[...] Conclusion Dans cet environnement en évolution autour de SAP et de la gestion intégrée, le contrôleur de gestion doit absolument faire le lien entre ses connaissances théoriques et ses applications dans la réalité. Il devra avoir la capacité de s'adapter aux normes de l'entreprise même si elles lui apparaissent ne pas être logiques dans leur approche. On a donc vu que les systèmes de gestion intégrée permettent de simplifier grandement le travail du contrôleur avec l'édition d'états qui portent à la fois sur le suivi des projets et de l'activité (collaborateurs). [...]
[...] En industrie, les professions réalisés par CSSI sont l'expertise, l'assistance à maîtrise d'œuvre le développement de logiciel en temps réel embarqué, conduite de process, simulation , IHM (Interface Homme Machine), le génie logiciel et la qualité. Organisation territoriale : L'entité CSSI est divisée en 15 agences : Paris, Toulouse, Lyon, Aix, Bordeaux, Grenoble, Cadarache, Toulon, Brest, Nice, Marseille, Nantes, Lille, Strasbourg, Rennes, par ordre décroissant au point de vue de l'effectif. Nous le verrons plus tard mais ces agences sont regroupées autour de centres de profits. Système de gestion intégré 2 SIG 2 Présentation C'est un système intégré de gestion qui fonctionne sous DOS permettant la saisie des différentes données de gestion. [...]
[...] La production non PRS peut être résumée par la sous-traitance et l'achat – revente de matériel et de logiciel. La production PRS[1] (sur projet) correspond à la différence entre : Production PRS = Production Totale – Production non PRS – frais déplacement refacturés D'après ces éléments obtenus ci-dessus, nous allons pouvoir calculer la marge sur projet : Marge sur projet = Production PRS – (salaire + charge PRS imputés) – écarts de frais refacturés La marge CD PRS correspond à la marge sur coût direct sur projet dont le mode de calcul est le suivant : Marge CD PRS = Marge sur projet – (salaire + charge PRS non imputés) – frais non imputés De la même manière, on obtient la marge sur coût direct non affiliée à un projet. [...]
[...] Elle a son importance car par SAP on va la transmettre à la gestion de la paye qui va calculer les salaires en fonction de cette feuille d'activité (pour les absences maladies et les congés sans solde) Imputation pour contrôleur de gestion Le positionnement de la gestion de projet sous SAP se fait ainsi : ✓ pour le client, on impute la commande à un projet ✓ pour les achats, on les gère à partir du projet (demande d'achats, commande d'achats, entrée/sorties de marchandises, entrée de factures) ✓ pour la comptabilité générale et analytique, on calcule l'encours imputé sur le projet ✓ pour les ressources, on saisit les temps passés via un outil centralisé On va ainsi intégrer la gestion des projets et des affaires. Le centre de profit est un centre de responsabilités avec son propre compte de résultat. [...]
Référence bibliographique
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