Rapport de stage au sein du Bureau de Recherche Géologique et Minière : mise à jour de la base de données MONUMAT

Extraits

[...] De plus, plusieurs carrières et plusieurs monuments peuvent avoir le même nom mais être sur des communes différentes. Il est donc facilement compréhensible que de nombreux doublons ont été générés durant les nombreuses années de son existence. Une fois les corrections terminées il est nécessaire d'identifier les doublons et de préparer un dédoublonnage, ce qui nous permettra à terme de rassembler les informations et d'avoir accès au nombre réel d'objets dans la base. Le dédoublonnage consiste en : - Identifier la fiche la mieux renseignée - Y reporter les informations de l'autre fiche n'y figurant pas - Noter la référence de l'autre fiche dans la liste des fiches à supprimer Résultats et discussions Cette partie du travail fut la plus longue, surtout que durant les deux premières semaines nous n'avons pu contacter l'informaticien en charge de la base afin de nous donner accès aux tables Access, il n'était donc pas possible d'effectuer des requêtes qui auraient grandement accéléré le travail (nombres d'objets non géoréférencés, nombre de pierres non rattachés aux carrières Il se trouve que la quasi-totalité des noms de carrières et monuments n'étaient pas conformes au protocole de saisie. [...]

[...] Les fiches de pierres deviendraient vite très lourdes et difficiles à manipuler s'il fallait décrire en leur sein les différentes caractéristiques d'une même pierre en fonction du monument. c. Carrières La plupart des carrières répertoriées dans cette base n'existent plus puisqu'elles étaient en activité lors de la construction d'édifice ancien remontant parfois jusqu'au moyen âge. Il est donc évident qu'il ya très peu d'information sur ces carrières notamment en termes de quantité de matériaux extraits, de géolocalisations, de nom usuel des pierres. [...]

[...] C'est pourquoi il a crée plusieurs base de donnée : une base de donnée des monuments (base MERIMEE : http://www.culture.gouv.fr et une base des objets immobilier (base PALISSY : www.culture.gouv.fr 2). Ces bases sont très complètes et très utiles si l'on recherche des références bibliographiques, des photographie, des informations par lieux, ou tout simplement des informations sur l'œuvre en elle-même. Ces bases sont rassemblées sur internet dans un ensemble cohérent correspondant à l'inventaire générale du patrimoine culturel mis en ligne par la Direction de l'Architecture et du Patrimoine (Ministère de la Culture) qui diffusent les données de l'Inventaire général produites sur tout le territoire français Elles sont enrichies de plus, des travaux des Monuments historiques et de la médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine (http://www.inventaire.culture.gouv.fr/). [...]

[...] Au final des ressources du bureau proviennent de l'Etat, l'autre moitié issue de contrat avec l'extérieur. Cette entreprise se décompose en dix services spécialisés : - La Cartographie Géologique : les cartographes se concentrent sur l'acquisition, la validation, l'harmonisation et l'actualisation des données sur le sous-sol et les formations de surface. Depuis 1968 le BRGM a entamé la cartographie de la France au et au Le BRGM en est actuellement à sa 6éme édition révisée de la carte géologique de la France publiée en 2003. [...]

[...] Il serait plus judicieux de garder l'intégralité des pierres et carrières pour chaque base. De plus, il serait intéressant d'ajouter un onglet carrière de substitution soit dans le thème pierre soit dans le thème des carrières. Puisqu'il faut absolument choisir un nom usuel de pierre pour la substitution tandis que la plupart de ces pierres ne présentent pas de nom usuel. Il faudrait aussi dans le cas où le nom usuel de la pierre est inconnu, adopter le nom de la lithologie quitte à ajouter l'étage stratigraphique où la présence de fossile pour mieux caractériser cette pierre. [...]