Les effets des rayonnements ionisants sur les propriétés du polypropylène (PPH 5060)

Résumé du document

A l'heure actuelle, les industries agroalimentaires sont confrontées au problème de la conservation des aliments. L'objectif principal s'avère de faire face à la prolifération bactérienne afin de garantir la longévité d'un aliment tout en garantissant sa qualité. L'Inra et le Cnam se penchent sur ce problème en travaillant notamment sur les emballages alimentaires en polymère.

La recherche se porte sur les techniques susceptibles d'intervenir dans le processus de conservation par modification de surface. Une solution efficace et non polluante reste l'ionisation du polymère qui permet le radio-greffage de molécules hydrophiles qui repousseraient les bactéries à la surface du polymère assurant les propriétés barrières de celui-ci.

Seulement, le fait d'ioniser peut engendrer des répercussions sur le matériau. L'objectif de cette étude est d'évaluer les modifications structurales et surfaciques du polypropylène. La matière utilisée sera du PPH 5060 (polypropylène homopolymère) correspondant à un grade d'extrusion. Le présent rapport fait état du travail réalisé durant les 11 semaines passées au Cnam (Paris 3ème) et à l'Inra (Massy). Il permet de mettre en parallèle les résultats obtenus des précédentes études « les effets de l'ionisation sur le polypropylène » par Philippe Bervin (2007) ainsi que « Les répercussions des rayonnements ionisants sur le polypropylène » réalisée par Sonia Serph-Dumagnou (2008) et le récent travail de Madeleine Diguet sur le polypropylène PPH 7060 (2010).

Fondé en 1946, l'Institut National de la Recherche Agronomique (Inra) est un établissement de recherche scientifique public placé sous la tutelle du ministère de la recherche et de l'agriculture. La renommée de l'Inra n'est plus à démontrer puisque la fondation s'avère être le premier institut de recherche agronomique en Europe et deuxième dans le monde.

Depuis sa création, l'Inra a développé des compétences principalement dans les sciences de la vie, mais aussi dans les sciences économiques et sociales, les mathématiques et l'informatique appliquée, les sciences de l'environnement ou encore les sciences de l'aliment. Ces compétences doivent répondre aux exigences de demain concernant les questions agricoles, alimentaires ou environnementales dans le cadre d'un développement durable et déboucher sur des innovations.