Durant le stage effectué à l'INSERM dans l'unité 418, ma mission était principalement de réaliser des études statistiques à partir de la base de données résultant de l'enquête épidémiologique réalisée par l'équipe du Docteur Xxxx Xxxx.
Cette base de données conçue par une ancienne étudiante de l'IUP ISEA est contenue sur excel. Elle est générée par un progiciel réalisé sous VBA. Ce progiciel permet la saisie des réponses issues des questionnaires, via une interface graphique et stock les données sur des feuilles Excel.
L'étude portant sur l'hypospade a pour but de trouver si elles existent les causes génétiques, endocriniennes, environnementales et fœtaux placentaires de l'hypospade.
Mes traitements statistiques portent principalement sur les facteurs de risque foetaux placentaires de l'hypospade. Etant donné qu'il s'agit d'une enquête du type cas-témoin mes calculs seront pour la plus part des comparaisons entre les réponses issues de la classe témoin et celles de la classe hypospade.
Dans cette partie, je présenterai la pathologie sur laquelle j'ai travaillé : l'hypospade. J'expliquerai par la suite ce que l'on entend par facteurs de risque foeto-placentaires.
[...] Elle multiplie le risque d'hypospade par dix. L'étude étymologique menée par Madame Xxxx et son équipe est toujours en cours. Ce type d'enquête est d'autant plus pertinent que les échantillons sont importants, et représentatifs. D'autres données s'ajouteront aux données traitées jusqu'à ce jour, les résultats et les conclusions tirées ne sont donc pas définitifs. Bilan du stage Ce stage m'a permis de découvrir les réalités et les exigences de l'entreprise, et plus particulièrement le monde de la recherche médicale. Je mes suis intéressée à une pathologie dont je ne connaissais pas l'existence auparavant. [...]
[...] Dans le second modèle, elle recherche les causes génétiques, hormonales, placentaires et environnementales de cette pathologie uro-génitale. Des causes génétiques ont été avancées concernant cette pathologie, mais elles ont rarement été observées. Face à l'augmentation de la fréquence de l'hypospade chez les nouveaux nés, l'usage de plus en plus fréquent de perturbateurs endocriniens est suspecté d'interférer avec le développement embryologique uro-génital des sujets masculins. Le but des recherches de l'équipe sur l'hypospade est donc d'individualiser les causes majeures de cette anomalie et d'établir des familles physiopathologiques. Pour ce faire, elle a entrepris une enquête épidémiologique cas-témoins. [...]
[...] La liaison observée est forte car le Q de Yule est compris entre 0.70 et 1. Un enfant hypospade a quatre fois plus de risque de naître par césarienne pratiquée en urgence d'après l'odds ratio observé. L'intervalle de confiance pour l'odds ratio est [ 1.932 - 9.149 Cause de la césarienne Toxémie gravidique Parmi les causes de la césarienne, on retient la toxémie gravidique. La toxémie gravidique est une maladie qui se développe plus favorablement sur un terrain hypertensif. Elle provient d'un mauvais fonctionnement des reins, du à l'augmentation de la masse sanguine pendant la grossesse, empêchant la bonne alimentation sanguine du placenta, et pouvant provoquer des lésions ischémiques placentaires. [...]
[...] Il existe bien un lien entre l'hypospade et le mode d'accouchement. Pour en savoir plus, nous effectuons un test de comparaison de proportion pour chaque mode d'accouchement. Le test de comparaison de proportion fait ressortir une différence pour la césarienne, la proportion de mères d'enfants hypospades ayant accouché par césarienne est supérieure à la proportion de mères de témoins ayant accouché par césarienne. Pour en savoir plus, nous procédons au calcul de l'Odds ratio. Le Q de Yule nous indique que la liaison est légère entre l'hypospade et l'accouchement par césarienne. [...]
[...] Déroulement de la grossesse A. Grossesse difficile Pour ce calcul, le facteur d'exposition est la grossesse difficile. Les exposés sont donc les enfants dont les mères ont eu une grossesse difficile, et les non exposés ceux dont les mères n'ont pas eu de grossesse difficile. Nous obtenons un Q de Yule qui indique que la liaison entre l'hypospade et le déroulement de la grossesse est forte. L'Odds ratio de l'ordre de 2,92 nous permet de dire qu'une mère qui connaît une grossesse difficile a 2,92 fois plus de risque de mettre au monde un enfant hypospade qu'une mère qui connaît une grossesse normale. [...]
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