Le Bureau de Liaison juridique de l’Office des Nations Unies à Genève

Résumé du document

Depuis toujours, je suis attirée par l'étranger et le « melting pot ». J'ai eu la chance d'être
initiée très jeune aux langues étrangères, avec une mère d'origine espagnole et des
parents conscients que la maîtrise de l'anglais était un atout « pour plus tard ». J'ai
rapidement pris goût au mélange des cultures et à l'apprentissage des langues étrangères.
A mes 18 ans, j'ai décidé de partir travailler un été en Espagne afin de perfectionner mon
espagnol et m'intégrer dans un groupe multiculturel. La vie au côté de mexicains,
marocains, espagnols et argentins m'aura appris que le multiculturalisme est une richesse.
Forte de cette expérience, un Visa pour les Etats-Unis me permettra de partir un an en
échange dans une Université américaine, en Arizona, où, bien au-delà de perfectionner
mon anglais de tous les jours et mon anglais professionnel, je vais esquisser mon projet
professionnel.
Je rencontrais là-bas des professeurs et professionnels du droit venus de tous les horizons
et aspirant à des carrières internationales variées. J'apprendrais avec eux que mes études
de droit français me permettraient tout de même de travailler à l'international, chose qui
me tient à coeur. Dès lors, c'était à moi de trouver le chemin pour y parvenir.
Grâce aux moyens de communication contemporains, il est désormais facile de garder
contact avec tous ceux que nous rencontrons le temps d'un été ou d'un séjour à l'étranger
et qui nous ont aidé à grandir et être plus tolérant. Aujourd'hui encore, toutes ces
personnes me conseillent dans mes choix de vie et sont une grande source d'inspiration.
Ce qui, pour moi, n'était qu'une aspiration au voyage et à la découverte, se dessine
aujourd'hui comme étant un mode de vie : c'est dans un environnement multiculturel que
je souhaite vivre et travailler.
C'est dans cette intention que j'ai postulé pour un stage à l'Office des Nations Unies à
Genève (ONUG) au sein du Bureau de liaison juridique (le Bureau) . Plus largement, j'ai
orienté mes recherches vers Genève, ville par essence internationale. Cela n'a pas été
facile de trouver des annonces de stage en Suisse d'une part, et d'autre part les rares
annonces « dégotées » sur internet correspondaient rarement à mes attentes. A force de
persévérance et de patience, j'ai finalement trouvé le stage qui me correspondait le
mieux.
Mon recrutement s'est fait dans un climat international très mouvementé. En effet, la
Révolution de Jasmin en Tunisie était la prémices de révolutions arabes à venir ; le
Conseil de Sécurité de l'ONU allait autoriser des attaques aériennes sur la Libye,
l'Assemblée Générale allait suspendre du droit de la Jamahiriya Arabe Libyenne de
siéger au Conseil des droits de l'homme, les casques bleus présents en Côte d'Ivoire
tentaient déjà de ramener l'ordre dans le pays, et bien sûr, la catastrophe naturelle
japonaise était un évènement planétaire dont les conséquences financières seraient
retentissantes pour l'Organisation des Nations Unies.