Le quotidien est la base du travail social, mais chaque jour ne se ressemble pas. Le quotidien pour les personnes est le lever, la toilette, les repas, les loisirs, la détente, l'ennui, l'apprentissage, le dialogue, la discussion, l'observation... Le quotidien n'est pas une routine en soi, il permet à l'usager de trouver des repères temporels (...)
[...] Le fait que j'accompagne un groupe de 6 enfants avec une éducatrice m'a permis de faire un accompagnement éducatif de dimension collective et individuelle. Par exemple lors des activités manuelles, nous accompagnons tous les enfants, puis je pouvais prendre en charge un seul usager. Lors des moments privilégiés tels que le moment du repas, le brossage des dents, l'accueil des enfants, j'ai l'occasion d'observer les attitudes et les comportements de chaque usager. J'ai également pu développer une écoute attentive, en communiquant avec les enfants chaque jour, lors des activités éducatives, au moment du repas, lors de déplacements extérieurs, pour se rendre au Judo, au poney et ajuster mon vocabulaire en tenant compte des difficultés de chaque enfant. [...]
[...] C'est pour ça que j'essaye de contribuer à faire du repas un moment de détente, d'écoute, de calme et d'échange. Au niveau de la façon dont se déroule le repas, je pense pouvoir apporter des propositions éducatives mais il sera difficile d'appliquer des changements car le repas se passe de façon formelle, selon des temps impartis. Le repas n'est il pas en soi une institution ? An niveau de mes observations, je propose de mettre en place une activité éducative en place sur le thème de l'hygiène alimentaire (qui compléterait une intervention faite par une stagiaire infirmière). [...]
[...] Après avoir fini son repas, Jean allait donc aider à débarrasser la table et la nettoyer. Les premiers jours, il ne prenait aucun plaisir, baisser la tête, râler, faisait les gestes machinalement au bout de fois, Jean allait le faire de lui-même, il rigolait, était heureux d'y arriver seul. Cet exemple montre que le repas doit être source d'observation car c'est en groupe restreint que l'éducateur peut travailler individuellement. Il est dommage que les enfants n'ont pas un atelier cuisine, qui leurs permettraient de préparer leur repas avec l'aide de l'éducatrice. [...]
[...] Conclusion Le quotidien est notre terrain et notre outil de travail à l'IME. C'est dans la répétition des gestes, des choses que nous faisons chaque jour que nous pouvons observer les besoins, les problèmes et travailler avec les enfants, différents apprentissages. Tout ce qui se joue dans le quotidien contribue à instaurer, restaurer une relation nécessaire à l'épanouissement de chaque enfant. C'est à travers mes attitudes, mes paroles, ma façon d'être, de faire que se joue la valeur de la vie quotidienne auprès de ces enfants. [...]
[...] Le petit groupe, me permet de partager, de communiquer avec chacun. Et de ça, trouver une place dans le groupe. C'est également un laps de temps, où je peux observer que certains enfants sont repliés sur eux même, par exemple, ce sont toujours les mêmes qui parlent, certains enfants nous monopolisent, d'autres font tout pour se faire remarquer. Il n'est pas toujours facile de répondre aux besoins de chaque enfant parce que nous avons moins d'une heure pour manger, et le temps passe très vite. [...]
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